La motricité libre (Partie 2)
La motricité libre : quelques règles à suivre
Pour accompagner, soyez vigilant :
- Au rythme veille-sommeil de votre enfant qui doit être bien éveillé pour profiter pleinement des expériences,
- À l’espace : il doit être juste un peu plus vaste que celui que votre enfant peut remplir par son activité et sécurisé.
- Le matériel de jeu : il tient compte des possibilités de déplacement de votre enfant et de préhension. (lien article préhension chez bébé)
Vous n’avez pas besoin d’intervenir mais vous organisez l’espace et les jeux pour que l’enfant puisse faire par lui-même.
- Enfin, Le respect de l’autonomie : selon Emmi Pikler, il est nécessaire que l’activité́ naisse de votre enfant lui-même.
La motricité libre: une chance donnée à l'enfant
Vous devez respecter le rythme de ses acquisitions motrices, et ne pas placer artificiellement votre enfant dans une position qu’il n’a pas encore acquise.
Par exemple vous ne le mettez pas assis s’il ne sait pas encore le faire.

Votre rôle est de l’aider à trouver le moyen d’y parvenir seul. Pour cela, il est important que votre enfant puisse être libre de ses mouvements ce qui est rendu possible par une observation attentive de votre bébé et un matériel adapté.
Votre enfant a ainsi besoin de vêtements amples qui facilitent les mouvements, éviter les chaises hautes tant que votre bébé ne peut pas s’asseoir seul, favoriser un portage adapté au stade de développement moteur de l’enfant.

Aujourd’hui, à la maison, si vous souhaitez avancer sur les principes de la motricité libre, je vous conseille de limiter le matériel de puériculture !
En journée, il vous suffit d’avoir un tapis suffisamment ferme et dense pour permettre à votre enfant d’avoir des appuis solides et stables, et de se mouvoir facilement.
La motricité libre : comment la vivre au quotidien?
Vous pouvez aussi disposer d’un parc à barreau, utile lorsque vous devez vous éloigner de votre bébé (et que vous avez des animaux de compagnie) ou lorsque vous devez aller à vos occupations intimes, par exemple.
Une bonne température de la pièce vous permet de peu l’habiller et éventuellement de lui retirer ses chaussettes ce qui lui apporte de nombreuses informations sensorielles.
C’est ainsi au travers des mains et des pieds qu’il touche puis pousse, se tracte… !
Mettez autour de lui quelques objets, mais pas en trop grande quantité…
Et lorsqu’il est tout bébé, ne les placez pas trop loin de lui (environ 20 à 30 cm lors des 1ers mois) afin qu’il puisse les voir et les toucher.
Dans un premier temps, il les découvre par hasard puis quand il contrôle mieux sa motricité, il les découvre de façon plus intensionnelle.
Cette motricité libre favorise la création des milliers de connexion de neuronales et progressivement spécialiser le fonctionnement de ces connexions !
Tout cela se déroule intensément la 1ère année et se poursuit bien évidemment les années suivantes.
Alors maintenant c’est à vous de jouer