Informations générales

Le bain libre

Pourquoi le bain libre?

Qu’appelle-t-on le bain libre ? Pourquoi le bain libre est intéressant ?

A la maternité, les professionnels vous ont montré comment donner le bain à votre bébé.

C’est l’un des moments du soin de l’enfant qui est important et les professionnels de la maternité vous ont donnés les meilleurs conseils pour vous accompagner.

Pour autant peut être que pour certains parents, ce moment peut être source de stress et c’est tout à fait normal.

Avoir un bébé, savoir le porter, le manipuler avec assurance et s’occuper de ses soins n’est pas une chose innée et c’est donc un apprentissage qu’il faut savoir reconnaître comme peu aisé.

Les soins de bébé pendant le bain

Il a d’abord fallu apprendre à :

  • Prendre soin du cordon ombilical dont il a fallu s’occuper,
  • Nettoyer les plis pour que la zone ne s’infecte pas
  • Nettoyer le nez qui peut être souvent encombré,
  • S’occuper des oreilles, etc….

Mais de cela je ne parlerai pas car ce n’est pas notre fonction de psychomotriciens.

Vous avez pour cela les auxiliaires de puériculture que vous pouvez aller revoir à la maternité ou à la PMI proche de chez vous.

Pour ma part, je vais me concentrer sur le bain en tant que terrain de jeux pour votre enfant et pour vous même dans ce moment de partage et de relation intime et intense.

Le bain est en effet l’un des temps forts de la journée du bébé et il me semble important qu’il soit donc un temps de plaisir pour bébé et pour vous.

Le bain libre, un plaisir

Je vais vous parler du bain libre et de ses avantages.

Vous avez peut-être été conseillé sur la tenue de votre bébé dans la baignoire en mettant votre avant bras derrière la nuque du bébé tout en le tenant par l’un de ses bras sous l’aisselle. Et de la main libre, vous pouvez alors laver votre bébé.

Cette méthode existe depuis longtemps et n’est pas à rejeter et je vais vous en présenter une autre.

De la même façon, vous allez bien chauffer la salle de bain entre 20 et 25°, préparer une serviette pour accueillir votre bébé lors de la sortie de l’eau, vous allez préparer le nécessaire pour le laver et vous aller faire couler un petit fond d’eau dans le bain qui sera muni d’un tapis anti dérapant pour aider votre bébé à stabiliser ses appuis dorsaux.

L’eau sera à 37° pour que votre bébé ne se refroidisse pas et alors vous allez pouvoir tout simplement le poser au fond de la baignoire et le laisser librement patauger dans le fond d’eau.

Vous restez bien sur toujours présent et ne sortez en aucun cas de la pièce !

Les spécialistes évoquent l’âge de 2-3 mois pour débuter le bain libre.

 

Votre enfant va alors s’amuser librement et va vivre son corps et sa motricité dans une sensorialité différente de celle dont il a l’habitude de vivre sur son tapis d’éveil en journée.

 

Pour le laver, vous ferez comme les auxiliaires de puériculture vont appris en ce qui concerne l’ordre logique de lavage puis vous rincerez votre bébé en prenant l’eau qui est dans le fond du bain pour le faire couler sur votre bébé.

Vérifiez bien sur que la température de l’eau ne baisse pas pour que votre bébé soit toujours dans un confort thermique

Alors maintenant, je vous souhaite un bon bain libre et à vous de jouer

Le temps du repas avant 1 an

Le repas avec bébé est un moment privilégié

Le temps du repas comme nous l’évoquons dans une autre vidéo est un temps familiale important tout au long de la vie d’une famille.

Lors des 1ères semaines et des 1ers mois de vie, j’aurais tendance à dire que ce temps de repas est un temps à privilégier ! C’est un moment de plaisir, de partage, de communication et de relation corporelle intense !

Organisez-vous pour être disponible sur ces moments et de l’être aussi de façon corporelle. Prenez votre enfant sur vous si possible et regarder le car ces moments passent vite.

Observez votre bébé, regardez comment il fonctionne, ses attitudes, ses mimiques, chercher les interactions avec lui  Les échanges de regard lors du biberon ou de la tétée sont inoubliables !

Surtout, ne passez pas ce moment avec la télé allumé ! Vous manqueriez un moment important et votre enfant aurait son attention déjà prise par un élément virtuel.

Privilégiez donc les bras au transat pour ces 1ers temps de repas !

Lorsque votre enfant commencera à diversifier son alimentation donc entre 4 et 6 mois selon ce que vous conseillera votre médecin, vous pourrez installer votre enfant sur vos jambes pour l’avoir face à vous. Soyez confortable dans votre canapé et sécurisez les côtés pour éviter les chutes.

Doit-on mettre bébé assis pour manger?

Avant que votre enfant sache se mettre assis seul lorsqu’il est au sol, je vous conseille de ne pas le mettre dans cette position sur une chaise pour manger car il ne sera pas bien installé ; il sera inconfortable dans son corps ce qui lui demandera des efforts pour se stabiliser et il ne sera pas très bon pour son dos de se positionner ainsi.

Là encore, privilégiez les appuis sur vous que ce soit sur vos jambes ou dans vos bras, en étant davantage redressé

Vers 6 à 10 mois, selon l’évolution motrice de votre enfant, vous pourrez alors l’installer sur une chaise haute mais pour autant conserver votre attention et votre présence à lui.

En tant que parent, nous pouvons être tentés de gagner du temps et de faire autre chose pendant que notre enfant mange

C’est aussi à cet âge qu’il appréciera peut-être de tenir son biberon et va aimer vouloir manger seul dans son assiette ! C’est un Plaisir et une Envie d’autonomie à lui laisser ! Cela demandera un peu de nettoyage après mais ce sera très bénéfique au développement de la motricité fine de votre enfant.

Quel matériel utiliser pour le repas?

Je vous conseille une chaise de type Trip trapp qui vous durera jusqu’à ce que votre enfant soit bien assis sur une chaise ordinaire, donc environ de 10 mois jusqu’à 7-8 ans environ L’investissement sera bien rentabilisé et surtout très utile à la posture de votre enfant.

Bon repas avec votre enfant et à vous de jouer !

Le temps du repas en famille

Le rôle primordial des repas

Vous allez me dire, bien évidemment, le repas pour un enfant sert à se restaurer et à reprendre des forces ! Oui en effet, c’est bien la fonction première

Une fois dit cela, nous pouvons aussi dire que le temps du repas pour l’enfant et sa famille est un moment de convivialité, de partages, d’échanges et de discussion.

Il permet de réunir toute la famille à un même moment dans un même lieu.

Comme tout le monde, nous sommes pris dans des vies actives où l’emploi du temps est parfois dense et serré… Donc l’un des moments où tout le monde peut se retrouver, c’est le repas !

Tout le monde ne peut pas se retrouver pour les 3 repas bien sûr, mais il me parait important d’en faire au moins 1 ensemble.

Le repas et la communication en famille

C’est un temps où :

  • on va pouvoir  écouter ce que chacun à fait dans sa journée,
  • les enfants vont pouvoir exprimer les bonnes choses de leur journée
  • les enfants vont partager celles plus difficiles que ce soit sur le plan scolaire ou émotionnelle dans les relations avec les autres
  • Les parents vont pouvoir partager et faire découvrir leur univers aux enfants ce qui leur permet de se projeter dans la vie d’adulte.

C’est un moment où les enfants vont aussi apprendre sur un plan pragmatique à exercer des tâches ménagères très utiles à leurs apprentissages :

  • mettre la table et la débarrasser
  • s’organiser dans leur geste,
  • penser à l’ordre des actions !

Vous pouvez commencer dès 2-3 ans à les faire participer, car c’est un jeu à cet âge !

Et ainsi ils continueront en grandissant de façon habituelle et ce ne sera jamais une bagarre pour qu’ils participent aux activités familiales quotidiennes :

  • sortir les poubelles,
  • passer l’aspirateur,
  • préparer un repas…

et donc devenir une personne autonome !

Vous l’avez compris, faire les repas en famille crée une cohésion d’équipe !

Alors bon appétit et à vous de jouer !

 

Le sommeil après 2 ans

Les grands principes du sommeil

A cet âge, le sommeil de l’enfant se stabilise et présente de plus en plus de caractéristiques identiques à celui de l’adulte.

Les besoins en sommeil varient d’un enfant à l’autre ; il y a des enfants petits dormeurs et d’autres gros dormeurs mais il est coutume de dire que l’enfant a besoin de 12h de sommeil de 2 à 5 ans et de 10h de 6 à 10 ans.

Les horaires de coucher en temps de scolarité doivent donc être à peu près à 20h en maternelle et à 21h en école primaire pour un réveil à 7h

La sieste de l’après-midi disparait entre 2 et 4 ans selon les enfants.

Cette évolution peut entrainer une fatigue bien plus forte en fin de journée et il ne faudra pas hésiter à coucher votreenfant un peu plus tôt s’il le faut…

Les terreurs nocturnes et le sommeil

Entre 18 mois et 4 ans, vous pouvez voir arriver ce que l’on appelle les terreurs nocturnes qui sont différents des cauchemars.

Lors d’un cauchemar, votre enfant crie, se réveille et attend de vous un réconfort ou peut parfois se rendormir seul. Lorsque vous aller vers lui, le contact entre vous est normal !

En revanche, si votre enfant n’a pas le même contact que d’habitude, c’est qu’il fait une terreur nocturne. Il peut crier intensément, avoir les yeux ouverts, se débattre, … c’est vraiment surprenant !

Surtout, ne faites rien, ne le touchez pas, ne lui parler pas…attendez que ça se finisse et retournez-vous coucher. Le lendemain, ne lui en parlez pas car il ne s’en souviendra pas !

On retrouve ce type de trouble notamment chez les enfants plutôt sensibles et anxieux. Ce seront possiblement des enfants qui pourront faire du somnambulisme lorsqu’ils seront plus grands…ce sont des enfants qui ont une activité nocturne intense en lien avec une grande sensibilité diurne.

Avec ces enfants, n’hésitez pas à aller visionner nos articles sur la relaxation pour leur apprendre à se détendre.

Quoi qu’il en soit, nous vous conseillons d’utiliser les vidéos de relaxation avec votre enfant, qu’il ait ou non des difficultés de sommeil. Il appréciera ce rituel lors de l’endormissement.

Le sommeil de 6 à 24 mois

Quelques principes sur le sommeil

A cet âge, Le sommeil de jour va progressivement diminuer et va passer de 3 à 4 siestes journalières vers 6 mois, puis à 2 siestes vers 12 mois, en enfin à une seule vers 18 mois.

À ce moment-là, la sieste du matin disparaît, tandis que celle de l’après-midi peut s’allonger un peu.

En terme de quantité de sommeil, les besoins de l’enfant vont diminuer lentement : ils sont d’environ 15 heures à 6 mois, puis de 13 à 14 heures vers 2 ans et de 12 heures entre 3 et 5 ans.

Le sommeil est un temps primordial dans la vie de l’enfant. Sur le plan cérébral, c’est à ce moment-là que travaille sa construction neuronale, qu’il intègre les apprentissages de la journée et qu’il met en ordre sa mémoire.

Sur le plan physique, le sommeil permet la fabrication de l’hormone de croissance et permet de récupérer sur le plan musculaire de ses activités de la journée.

A ces âges, l’enfant grandit et malgré une routine bien établie, de nouveaux éléments liés au développement et à la santé de votre enfant peuvent venir modifier l’équilibre de son sommeil : il va avoir les poussées de croissance, l’angoisse de séparation, les poussées dentaires, les otites, etc….

Ne vous inquiétez pas. Il s’agit d’une période à traverser mais tout reviendra dans l’ordre rapidement !

Parlez en à un spécialiste du sommeil

Le seul conseil est de ne pas hésiter à demander de l’aide à un spécialiste

Pour notre part, nous pouvons vous dire que plus vous serez sereins et rassurés, plus vous serez apaisés pour accueillir les besoins de votre enfant !

Gardez vos habitudes, vos rituels, et n’hésitez pas à participer à des groupes de parentalité pour échanger avec d’autres parents !

Si votre enfant se réveille pendant la nuit, il est surement entre deux phases de sommeil et cherche simplement à se rendormir. N’intervenez pas trop vite et voyez s’il se rendort seul.

Si ce n’est pas le cas mais qu’il ne pleure pas, laissez-lui le temps de se rendormir seul.

S’il pleure, ne le sortez pas du lit mais allez le rassurer par un petit contact apaisant, avant si besoin de le porter et de le rassurer plus intensément.

Dans une prochaine vidéo, nous vous parlerons des terreurs nocturnes !

En attendant, faites-vous confiance et sachez que 25 à 50% des enfants présentent des difficultés de sommeil intermittents en lien avec des otites ou des tensions digestives.

Bonne nuit et A bientôt

Le sommeil de 3 à 6 mois

Quelques principes de base du sommeil

A cet âge, l’enfant pèse au moins 5 kg ; il a davantage de réserves d’énergie pour patienter entre ses repas. Il commence à être plus apaiser dans son corps, avec une motricité qui est moins agité.

Les périodes d’éveil et de sommeil sont de plus en plus prévisibles avec la plupart du temps, trois siestes : une le matin, une l’après-midi et une en fin de journée.

Vers 5 à 6 mois, les signes de fatigue du bébé deviennent plus faciles à décoder.

Vous pouvez alors continuer à utiliser le même rituel que depuis sa naissance ! Musique identique, doudou identique, bercements identiques, autant de rituel qui permettront à votre enfant de s’apaiser et de s’endormir.

Certains enfants aimeront avoir leur bain avant de s’endormir ; la température de l’eau associée à un petit massage peut aider votre enfant à s’endormir, car ils lui permettent de se détendre.

De plus, après un massage, il faut savoir que le corps sécrète davantage de mélatonine, l’hormone du sommeil.

Si vous allaitez et que votre bébé ne dort pas pendant de longues périodes, pensez bien à éliminer la caféine de votre alimentation ; faites le test pendant 2 à 3 semaines pour voir s’il dort mieux.

En effet, La caféine passe rapidement dans le lait maternel et peut être source de problème de sommeil.

Le sommeil et les parents

Si malgré les rituels, les massages, le coussin d’allaitement etc.., votre enfant ne dort pas bien, vous pouvez entendre parler du co-sleeping.

Que dire à ce sujet ? Personne n’est d’accord sur la question ! Est-ce bon ? Est-ce nocif ? Aucune étude n’à la vérité sur le sujet….

Dans certaines cultures, ce procédé est courant et tout à fait normal… En France, la question soulève davantage de discussions.

Pour ma part, en tant que professionnel de la petite enfance et en tant que parent de 3 enfants, je vous dirais qu’il vaut mieux un bon sommeil avec votre bébé qu’un mauvais sommeil, de la fatigue et des tensions, en entendant votre bébé pleurer dans sa chambre…

Il est tout à fait pensable d’avoir le lit de votre enfant dans votre chambre ce qui pourra le rassurer car il sentira votre odeur et ce qui pourra aussi vous rassurer de l’entendre.

De plus, lorsqu’il faudra se lever, cela sera bien moins fatigant pour vous !

Pour ce qui est du co-sleeping, il est dit qu’il entraine un risque accru de décès de l’enfant par étouffement, notamment jusqu’à 12 mois. 

Quoi qu’il en soit, n’hésitez pas à aller consulter votre pédiatre si ces difficultés s’installent et surtout avant que vous ne soyez épuisés !

Bonne nuit et à vous de jouer

Le sommeil avant 3 mois

Quelques principes sur le sommeil avant 3 mois

A cet âge, le rythme de vie du bébé est basé sur le sommeil ; il dort de 15 à 18h par 24h.

Ses phases de sommeil sont entrecoupées par de courtes phases d’éveil pendant lesquelles la relation avec vous sera son activité principale, notamment autour des repas et des soins à lui apporter.

Les phases de sommeil sont d’environ 2 à 4h et plutôt de 2h lorsque vous allaitez votre enfant.

Aujourd’hui, tous les professionnels de la santé de l’enfant s’entendent pour dire que le nouveau-né doit être couché sur le dos durant ses temps de sommeil au moins durant la première année de vie. Il s’agit de la position la plus sûre.

Elle sera maintenue jusqu’à ce que l’enfant trouve sa position naturelle et qu’il se tourne seul.

La température de la pièce doit osciller entre 19 et 20°C.

Accompagner le sommeil...

L’essentiel va être de repérer les signes de fatigue qu’il montre : ce seront souvent les bâillements, les frottements des yeux, mais il peut arriver que ce soit aussi par un temps de surexcitation que l’enfant va le montrer.
Alors, vous pouvez accompagner votre bébé dans son sommeil, avec un rituel sensoriel qui durera le nombre d’années nécessaire pour que votre enfant se sente sécurisé et qu’il puisse entrer dans le sommeil avec calme et sérénité.

Les temps consacrés à ces premiers âges auront tout leur intérêt lorsque votre enfant grandira et qu’il aura intégré une sécurité interne !

Vous pouvez par exemple prendre un doudou pratique, qui peut être un simple tissu ; vous allez pouvoir dormir vous-même avec ce doudou durant les semaines qui précédent sa venue ce qui lui aura donné toute sa spécificité qui est de rappeler votre présence olfactive associé à la douceur de l’objet 

Vous pouvez alors bercer votre bébé et certains vont aimer de légers mouvements alors que d’autres vont préférer les mouvements beaucoup plus marqués ; il faut vraiment vous faire confiance et vous adapter à ce que votre enfant aime !

Une petite musique chantée par vous ou celle mise sur l’application peut venir accompagner ce bercement !

Vous aurez alors mis une « ambiance » multi-sensorielle : des sensations douces sur la peau, l’odeur de maman, une musique calme et des mouvements…votre enfant pourra se laisser aller dans les bras de Morphée 

Jusqu’à 15 à 18 mois, il est préférable de l’installer dans une turbulette pour que le sommeil se déroule en toute sécurité.

Pour qu’il se sente dans un espace cocooning, n’hésitez pas à réduire la surface de son lit en mettant son coussin d’allaitement autour de lui.

Le sommeil, un temps privilégié

Jusqu’à 2 mois environ, bébé dort autant le jour que la nuit car il ne les distingue pas ; je vous conseille donc de faire des siestes en même temps que lui pour être en forme la nuit !

La nuit donnez-lui à manger dans un endroit qui reste dans la pénombre pour l’habituer à se rendormir rapidement.

En revanche, le jour, n’hésitez pas à le faire dormir dans une pièce qui est plus éclairé pour l’habituer à faire la différence entre le jour et la nuit ;

N’hésitez pas à sortir avec lui pour l’éveiller et qu’il ait une activité corporelle plus intense, sans pour autant le sur-stimuler bien sûr !

Lorsque l’on devient parent, il y 2 grandes choses à apprendre ! D’une part, apprendre à se faire confiance sur ses compétences et d’autre part, ne pas entrer dans les comparaisons avec les autres parents !

Dites-vous surtout que le développement des enfants n’ait pas une compétition mais un accompagnement personnalisé 

Le 1er des accompagnements est celui du sommeil et rassurez-vous, votre enfant « fera ses nuits » lorsqu’il sera prêt 

Pour le faire et rester 5 ou 6 heures d’affilée sans boire, votre bébé doit pouvoir faire des réserves d’énergie et apprendre à régler son horloge biologique.

Les études montrent qu’à l’âge de 2 mois, seul 1 bébé sur 4 faits « ses nuits » ; À 4 mois, ce sont 3 bébés sur 4 qui le font.

À 10 mois, c’est 90 % des bébés qui font leurs nuits.

Et même lorsqu’il réussit à dormir une nuit complète, sachez que rien n’est acquis et qu’un enfant demande du temps que ce soit en journée mais aussi la nuit parfois !

Pour plus d’informations, pensez à lire l’article sur le sommeil de 3 à 6 mois (lien)

Courage pour les nuits à venir et à vous de jouer !!

Les écrans chez l’enfant

L'enfant, son cerveau et les écrans

En lisant cet article, je ne vais pas chercher à culpabiliser qui que ce soit car je sais que la société est ainsi faite et qu’en tant que parent, s’opposer aux écrans est devenu une lutte de tous les jours.

Les écrans sont omniprésents ; ils sont forcément de plus en plus fonctionnels, et il parait illusoire de dire non aux écrans car c’est malgré tout l’avenir : les enfants vont travailler avec et ils doivent savoir s’en servir.

Les écrans, leur nouvelle technologie sont une avancée incroyablement utile pour tellement de secteurs notamment les sciences, l’industrie, et bien d’autres encore !

Mais cela concerne les adultes ! Les enfants eux ne l’emploient pas ainsi…

Comment nos enfants se servent-ils des écrans ? Pour jouer à des jeux très souvent à faible intérêt ou pour zapper sur les réseaux sociaux…

Je ne vais pas vous agiter la peur et la culpabilité mais simplement vous dire ce qui a été démontré, et ce que nous disons aux parents et aux enfants qui viennent nous voir :

Il est dit « pas d’écran avant 3 ans » et c’est encore trop peu selon nous.

L'impact des écrans sur le cerveau

Vous trouverez de nombreuses explications plus nuancées sur les écrans et les enfants: https://www.3-6-9-12.org/les-balises-3-6-9-12/  

Mais même après cela, il est dit de ne pas faire plus d’une heure par jour d’écrans tout écrans confondus : téléphone, tablette, télévision, console.

Pour s’en rendre vraiment compte, je vous invite dès aujourd’hui, à noter sur une semaine, le temps réel que votre enfant passe devant les écrans. Dès qu’il en allume un, vous notez l’heure puis lorsqu’il a fini, vous inscrivez sur un carnet le temps passé…

Et à la fin de la semaine, vous serez surement surpris de voir la quantité notée car le temps passe très vite

Les écrans entrainent, comme nous l’apprends le Pr Desmurget, une addiction chez l’enfant et donc une attirance naturelle et incontrôlable. Et soyons honnête, c’est aussi notre cas en tant qu’adulte mais notre cerveau n’est pas aussi fragile que celui de l’enfant qui est encore en construction.

L’exposition supérieure à 1h quotidienne entraine une réduction de la zone antérieure de notre cerveau, le cortex pré-frontal qui est la zone responsable des apprentissages et des fonctions exécutives telles que la mémoire de travail ou la planification.

La lumière bleue émise par les écrans a des effets sur la rétine des enfants, engendre une réduction de la production de mélatonine et favorise l’éveil, donc entraine des troubles du sommeil.

Le cerveau de l’enfant est en perpétuelle excitation ce qui rend complexe l’endormissement de l’enfant

La surexposition des enfants aux écrans provoque également des retards de langage, ce qui est constaté dans les cabinets d’orthophonie.

 

Des études montrent enfin le lien avec l’obésité de l’enfant ou encore avec les troubles de l’attention.

Je ne ferais pas ici une conférence sur le sujet et vous invite à écouter l’une des nombreuses conférences du Pr Desmurget sur le sujet des écrans

Interdiction ultime des écrans

Je finirais simplement en disant que s’il y a bien des moments où il ne faut pas allumer les écrans, ce sont pendant les repas en famille et avant d’aller se coucher.

En effet, pour que nos enfants n’aient pas le cerveau en activité pour s’endormir, ils ne doivent pas y être exposés 2h avant le coucher ! Donc bien évidemment, pas d’écran dans la chambre.

L’exposition à la lumière bleue des écrans affecte le rythme veille-sommeil en modifiant la sécrétion de mélatonine. Elle a également une action en augmentant le niveau d’activité et en retardant l’endormissement.

L’importance de jouer avec son enfant

Le rôle du jeu chez l'enfant

Le jeu constitue, dès les premiers mois de vie du bébé, un espace fondamental de construction psychique.

D.W. WINNICOTT, un éminent pédiatre anglais a affirmé, dans son ouvrage intitulé L’enfant et sa famille, que « jouer est d’une importance vitale ».

L’un des premiers jeux essentiels est celui du coucou beuh ! L’enfant va apprendre à maitriser l’absence et le retour de son parent et va alors intégrer la notion de permanence de l’objet aux alentours de 8 à 9 mois.

C’est avec ce jeu et cette expérience répétée qu’il va entrer dans le symbolisme et qu’il va développer son activité mentale imaginaire qui lui donnera accès notamment au langage !

Le jeu est source d’apprentissage corporel, affectif et cognitif.

Il est d’une importance primordiale et il est bon de pouvoir y consacrer du temps avec votre enfant ! En effet, il a besoin de vous, comme partenaire, comme modèle, comme repère et vous en remerciera toute sa vie.

Ce sont de précieux moments qui créent une intimité et une relation unique.

Pourquoi jouer avec son enfant?

Que ce soit lors des 1ers mois en étant étendu au sol ou lorsqu’il jouera à la poupée ou encore lorsque vous serez sur une partie de monopoly !

Faire avec son enfant, à son niveau, à son rythme vous permet d’une part de décompresser en tant qu’adulte en retrouvant votre âme d’enfant ; cela vous permet également de regarder votre enfant grandir !

Il n’est pas nécessaire d’être dans l’action du jeu mais il suffit parfois de s’assoir et de le regarder faire : cela lui suffit déjà ! 

Le jeu construit l’enfant et vous lui faites alors le plus grand cadeau en lui faisant oublier la télé ou les jeux vidéo !

Je tiens ici à vous féliciter cher parent de tenir bon face à l’incroyable matraquage médiatique et sociétal autour des consoles, jeux vidéo en tout genre qui ne permettent pas à l’enfant d’apprendre toute ses choses ! Bien au contraire, elle l’enferme dans un système qui n’est pas bon pour son équilibre physique, psychique, relationnel et affectif.

Si votre enfant, vous demande la télé, proposez-lui un jeu de construction par exemple, que vous débutez avec lui pour initier le jeu ; puis, proposez-lui de poursuivre pendant que vous vaquez à vos occupations en allant revoir son jeu de temps en temps ou lorsqu’il aura fini.

Bravo et à vous de jouer avec votre enfant !

Quelles chaussures pour mon enfant (Partie 2)

L'importance du choix des chaussures

Dans le premier article sur le sujet des chaussures pour les enfants, je vous ai donné toutes les informations sur la sensorialité et la posture.

A présent, je vais aborder plus directement la question du choix des chaussures.

Il existe une multitude de modèles de chaussures pour enfants. Alors comment les choisir ? Quels sont les principes de base à connaître pour chausser votre enfant ?

Maintenant que vous connaissez l’importance des appuis au sol, vous comprendrez qu’il est nécessaire de choisir une chaussure qui offre le moins de contraintes possibles au pied. La chaussure ou le chausson doit permettre au pied de saisir les mêmes informations (ou presque) que le pied nu.

Le rôle des chaussures

Il est donc conseillé de choisir une chaussure particulièrement souple et proche du sol. La semelle se doit d’être fine et pliable en longueur et en largeur sans effort de votre part. L’ensemble de la chaussure doit pouvoir saisir toutes les données sensorielles du terrain :  

  • Reliefs,
  • Textures

Ces informations vont solliciter les différents sens de l’enfant :

  • Proprioception,
  • Équilibration,
  • Toucher,
  • Vision

et ainsi envoyer au cerveau suffisamment de données pour qu’il permette au corps de s’ajuster correctement au terrain.

Cette souplesse est d’autant plus importante que l’enfant débute dans sa verticalité.

Le jeune marcheur doit pouvoir saisir la réalité sensorielle du terrain pour développer ses acquisitions psychomotrices de manière cohérente et adaptée.

Puis, une fois plus à l’aise, il sera possible de choisir pour l’enfant une semelle plus épaisse mais toujours souple et sans dénivelé.

 

Les caractéristiques des chaussures

Ensuite, il faudra faire attention à la forme et la hauteur de la chaussure. Celle-ci se doit d’arriver sous la malléole de manière à laisser libre l’articulation de la cheville. Cette mobilité renforcera l’articulation et permettra au corps de s’ajuster au terrain de manière efficace. En revanche, en la bloquant, la marche pourra être entravée.

Prenez pour exemple la marche avec des chaussures de ski : vous vous sentiriez bloqué, vos gestes seraient saccadés et votre équilibre fragilisé.

De la même façon, prenez l’image de la pose d’un plâtre : après quelques semaines d’utilisation, la partie du corps « bloquée » aura perdu en mobilité et en musculature.

Une chaussure trop haute ou rigide apportera le même effet à l’enfant, alors qu’il est en train d’apprendre un nouveau schéma moteur : la marche.

La chaussure devra aussi respecter la morphologie du pied : cheville fine ou épaisse, dessus de pied plat ou bombé…

Enfin, pour choisir la taille de la chaussure : mettez votre enfant debout sur une feuille. Tracez l’empreinte de ses pieds. Calculez ensuite la distance entre les points les plus éloignés sur le plan vertical et sur le plan horizontal.

Lorsque vous choisirez la chaussure, la semelle devra faire entre 0,8 et 1,2 cm de plus que la longueur du pied de l’enfant. Elle devra aussi être suffisamment large, mais pas trop et pouvoir respecter la morphologie du pied.

La chaussure devra être changée lorsqu’il ne restera plus que 0,4 cm de semelle en plus.

Maintenant que vous savez tout sur la manière de choisir une paire de chaussure, Vous trouverez facilement des chaussures adaptées en magasin spécialisé