Tout savoir et comprendre sur le portage de bébé

Le portage physiologique du bébé…

Comment porter son bébé de façon physiologique et quels sont les bienfaits du contact corporel ?

Justine Coudor, psychomotricienne et monitrice de portage vous donne toutes les explications pour vous faciliter la vie !

Le portage de bébé : les enjeux du contact corporel

Bébé In Utero

Le nouveau-né passe 9 mois dans le ventre de sa maman. Il est contenu par la paroi utérine et baigne dans le liquide amniotique.

À la naissance, il se trouve confronté à la loi de la gravité et à un fonctionnement neurologique et physiologique autonome alors qu’il dépendait beaucoup de sa mère jusque-là.

Cette transition peut être brutale pour l’enfant et le portage lui permet, en partie, de l’aider à réguler ses fonctions vitales.

Il va également l’aider à le rassurer et l’accompagner vers cette autonomie psycho-corporelle et émotionnelle.

Aujourd’hui, l’OMS recommande de renforcer les temps de peau à peau.

Les dernières données scientifiques expliquent que le contact corporel direct avec le parent permet à l’enfant de réguler son rythme cardiaque, respiratoire, ainsi que sa température.

👉 Retrouvez toutes les explications sur ce lien

Les besoins sensoriels du bébé

Ainsi, le bébé qui est au contact de son parent ressent :
  • cette chaleur qu’il percevait dans le ventre de sa mère,
  • les bruits blancs (battements cardiaques par ex),
  • les vibrations de sa voix,
  • son odeur.

Tous ces éléments étaient déjà perçus in-utéro et lui ont permis de se développer dans un bain de sensorialité favorisant sa maturation et sa sécurité.

 
Les besoins sensoriels de bébé

Le fait de retrouver ces données après la naissance répond donc à des besoins primaires, au même titre que le besoin de manger ou de boire.

Le bébé a besoin de contact et d’être porté.

Il apprend à prendre conscience de son corps par :

  • le regard de ses parents,
  • les caresses sur sa peau,
  • l’enveloppement de leurs bras.

Alors, petit à petit il apprend à s’individualiser et à se différencier de sa maman.

L’attachement se construit et se transmet aussi par le biais de ce contact corporel : on parle du dialogue tonico-émotionnel.

Les vécus émotionnels ont un impact direct sur la tonicité et par conséquent sur le contact corporel lors du portage de bébé

Les besoins fondamentaux de bébé

Vous l’aurez donc compris, le portage de bébé et plus tard, de l’enfant, répond à des besoins fondamentaux.

Il participe grandement à son bon développement, tant psychomoteur qu’émotionnel et relationnel. Il n’y a donc aucune contre-indication à porter un enfant.

Cela ne le rendra pas dépendant, au contraire !

En répondant à son besoin d’être rassuré, il intégrera plus vite une sécurité interne qui lui permettra de s’autonomiser.

Comment porter de manière à respecter la physiologie de l’enfant ?

L’anatomie du bébé et du jeune enfant n’est pas tout à fait identique à la nôtre.

Les courbures de la colonne vertébrale évoluent avec la création progressive des lordoses

Par ailleurs, le bébé a beau posséder la même musculature que les adultes, il n’a pas le même contrôle tonique que nous.
 

 

L'évolution de la courbe vertébrale

Son tonus est régulé par la maturation neurologique et va évoluer jusqu’à l’âge de 12 ans. Autrement dit, jusqu’à 12 ans, l’enfant dépense une énergie inconsciente dans le maintien d’une position.

Le portage physiologique en écharpe

Afin de respecter cette morphologie et d’éviter la mise en tension des différentes zones corporelles, le portage d’un bébé et d’un enfant doit être réalisé par un soutien permanent de « la base » ou du bassin.

La main sous le bassin, l’adulte permet à l’enfant de se relâcher ou bien de se tonifier en prenant appui dessus : il est acteur de sa motricité !

Idéalement, ce soutien de la base doit engendrer une rétroversion du bassin et relever les genoux plus haut que les fesses.

Cela permet de stabiliser l’articulation de la hanche, encore très mobile chez le tout petit.

Selon les besoins et l’âge de l’enfant, la seconde main du porteur peut être déposée dans sa nuque ou son dos

Un bébé bien porté doit donc être enroulé, en contact direct avec son porteur et soutenu avec les bons appuis.

 
Il permet de prévenir les risques de plagiocéphalie
Les portages qui soulagent ...

De manière globale, le portage de manière physiologique (main sous le bassin, genoux plus hauts que les fesses, enroulement du dos) va permettre de relâcher les organes et favoriser la digestion.

Nous vous présentons également 3 autres portages qui sont intéressants :

Le portage en bébé Boudha
  • Le portage à la façon d’un « petit panda » : le bébé est sur le ventre, sur votre avant-bras. Son bassin est enroulé du côté de votre main, ses membres sont suspendus.
  • Le portage façon « Bouddha » : le bébé est dos à vous, maintenu sous le bassin. Ses jambes sont croisées et maintenues ainsi. Cela peut répondre aux besoins des bébés qui aiment observer l’environnement. Attention cependant à éviter la sur stimulation. Si l’enfant semble se plaquer contre vous ou met ses bras en chandelier par exemple, c’est un signe qu’il est inconfortable face aux différentes stimulations qu’il perçoit.
  • Sur l’épaule : le bébé est enroulé sur votre épaule, toujours maintenu sous le bassin, genoux remontés.

Tout savoir sur la plagiocéphalie

La plagiocéphalie chez le bébé : De quoi parle t-on ? Quels facteurs l’aggravent ? Comment la prévenir et l’accompagner ?

Qu’est-ce qu’une plagiocéphalie ?

Qu'est-ce que la palgiocéphalie ?
La mesure du périmètre crânien

La plagiocéphalie chez le bébé fait partie des déformations crâniennes positionnelles.

Elle se définit comme l’aplatissement unilatéral du crâne contrairement à la brachycéphalie postérieure qui est le raccourcissement antéro-postérieur du crâne.

Dans ce cas, le crâne du bébé est uniformément plat.

On décrit 2 types de plagiocéphalies chez le bébé :

  • Celle fronto-occipitale
  • Et celle occipitale

La plagiocéphalie peut être de 2 ordres :

  • On parle de la plagiocéphalie positionnelle qui est la plus fréquente.
  • Il existe également la plagiocéphalie liée à une soudure précoce des sutures crâniennes du bébé.

Elle s’appelle alors craniosténose ; elle est souvent associée à d’autres syndromes plus complexes et demande l’avis d’un neurochirurgien.

2- Quels sont les facteurs aggravant une plagiocéphalie ?

Le risque de plagiocéphalie positionnelle augmente :

  • Avec le placement de bébé In Utéro :

Pour mieux comprendre cette notion, je vous conseille d’écouter Alexandra Richard, Ostéopathe pédiatrique à Paris.

Elle nous parle des positions In Utéro et le lien avec les postures de bébé après la naissance.

Le bébé qui pousse en arrière du fait de douleurs digestives, par exemple
  • En présence d’un torticolis,
  • Si le bébé a tendance à pousser en arrière donc à avoir un schéma moteur en hyperextension,
  • Lorsque bébé est sujet aux reflux (RGO); dans ce cas, allez consulter les conseils de portage d’Alexia Tobelem, psychomotricienne et monitrice de portage.
  • Chez le bébé qui dort avec la tête toujours du même côté
  • Enfin, du fait de l’utilisation de matériels de puériculture sur des durées trop importantes.

En conclusion, la plagiocéphalie positionnelle chez le bébé apparait dès les 1ers mois et est la conséquence d’une absence totale ou partielle de mobilité du bébé au niveau de sa tête et de son cou par rapport à son axe corporel.

Ainsi, cette absence ou faible mobilité entraine une modification de la forme du crâne à un âge où celui-ci est encore très malléable.

Cette déformation engendre progressivement un blocage de plus en plus complexe par effet « boule de neige » ; le bébé parvient de moins en moins à tourner la tête avec un crâne qui le permet naturellement de moins en moins.

Comment agir pour éviter la plagiocéphalie chez le bébé ?

🚨La priorité numéro 1 : Ne pas faire dormir bébé sur le ventre !!

Depuis 1992, l’OMS et les médecins ont décidés de préconiser le coucher des bébés sur le dos.

Grâce à ce coucher en décubitus dorsal, ce sont plus de 20 000 vies de bébés qui ont été sauvés par cette pratique recommandé par la HAS

Le bébé doit dormir sur le dos

Le risque de “mort inattendue du nourrisson”, auparavant appelé « mort subite du nourrisson » a été réduite de 50% depuis la mise en place de cette disposition médicale.

Le principal facteur de risque de mort inattendue est le couchage en position ventrale avec le risque d’enfouissement, d’hyperthermie et de confinement respiratoire).

Il faut également évoquer le couchage latéral avec le risque de basculement sur le ventre du bébé ; or, il n’a pas encore les compétences psychomotrices nécessaire pour se redresser et se mouvoir pour dégager ses voies respiratoires.

Nous devons également évoquer les matériels de contention inutiles :

  • Cale-bébé, cale-tête, coussin de positionnement, réducteur de lit, etc…

Ils sont inutiles, délétères et dangereux car ils peuvent favoriser le retournement ventral et augmentent le risque de décès asphyxique par enfouissement.

Enfin, les objets pouvant recouvrir, étouffer ou confiner l’enfant sont à proscrire (Doudous, peluches, couettes, couvertures, etc.), ainsi que les tours de lit.

Ils sont dangereux car ils confinent l’air inhalé par le bébé et augmentent le risque d’enfouissement et d’hyperthermie.

En conclusion, le couchage sur le ventre n’est pas la solution pour éviter ou amoindrir une plagiocéphalie chez le bébé !

Que faire pour éviter et prévenir la plagiocéphalie ?

La première chose à faire est de déculpabiliser les parents qui bien souvent regrettent de ne pas avoir vu plus tôt et ne pas avoir consulté un professionnel.

Prévenir la plagiocéphalie par la liberté de mouvements

Les comportements à avoir sont les suivants :

  • Variez les positions de votre bébé lors des activités de jeu au sol,
  • Disposez ses jouets autour de lui afin de l’inciter à regarder sur les côtés.
  • N’en mettez pas trop mais pensez plutôt à les changer après quelques jours d’utilisation.

 

Ce changement va maintenir son attrait et son envie d’aller les regarder et les chercher.

Utilisez des jeux avec une sensorialité variée : visuelle avec des damier noir et blanc, auditif avec une petite musique, tactile avec des textures différentes, ….

Lors du change, habituez-le progressivement à être sur le ventre : il se musclera le cou et le dos.

Pour cela, amenez votre bébé par une manœuvre de retournement comme nous le décrivons dans cette vidéo.

Pensez à lui mettre un miroir pour stimuler son redressement.

Pour rappel, l’OMS préconise de mettre le bébé sur le ventre en votre présence, « 30 minutes sur 24h », par petite séquence, selon le niveau tonique et musculaire de votre bébé

Mettre bébé sur le ventre 30 minutes par jour, selon l'OMS

Une autre action à avoir en tête est de prendre souvent votre bébé dans vos bras.

Lors de la prise du biberon ou de la tétée, pensez à changer de bras lorsque vous portez votre enfant : votre bébé tournera ainsi la tête pour capter votre regard.

Limitez au maximum le temps passé dans du matériel de puériculture (transat, baby-relax, cosy…) et réservez les sièges-coques aux transports en voiture.

Nous vous invitons à lire l’article réservé à la motricité libre qui vous explique tout sur ce sujet !!

La prise en charge par un casque
Prise en charge de la plagiocéphalie par orthèse crânienne

La Haute autorité de Santé (ARS) et le Conseil National Professionnel de Pédiatrie (CNPP) explique dans leurs recommandations qu’en « l’absence d’amélioration de la déformation crânienne après une prise en charge adaptée, le médecin doit orienter l’enfant tôt, possiblement dès la fin du premier semestre, vers un centre de compétences ou de référence des malformations crânio-faciales »

En effet, ces situations sévères de déformations crâniennes peuvent être un symptôme évocateur d’un trouble plus important qu’il est alors bon d’aller explorer.

Dans ce cas, la famille consultera un neurochirurgien ou encore un chirurgien spécialisé dans la sphère maxillo-faciale.

Ce sont ces médecins spécialistes qui sont à même de prescrire, de manière exceptionnelle, une orthèse crânienne au bébé.

La motricité libre et ses bienfaits

Les bienfaits de la motricité libre dans le développement psychomoteur de l’enfant.

retournement de bébé
Liberté de mouvement
Depuis plusieurs années, la motricité libre s’est beaucoup développée.
Dans un premier temps, il nous semble essentiel de vous donner quelques principes et éléments fondateurs de cette approche. 
Il faut d’abord rappeler que c’est à la pédiatre hongroise Emmi pickler que nous devons ce principe de motricité libre.
Avant de se spécialiser dans la médecine de l’enfant, elle était médecin chirurgien et recevait de nombreux enfants ayant eu des accidents domestiques.
 
 

La proportion des enfants venant des quartiers aisés était bien plus importante que celle des enfants vivant dans des quartiers dits populaires !

Elle décide alors d’étudier les bébés, leur développement et leur motricité.

Les origines de la motricité libre

Elle se rend vite compte que plus l’enfant est surprotégé moins il est en mesure de connaître ses limites motrices et de se protéger lors des chutes.
Emmi Pickler fait le constat que l’enfant a besoin d’avoir une liberté de mouvement et une liberté corporelle pour évoluer avec toute l’amplitude articulaire pour faire ces expériences le plus naturellement possible.
À cette époque, dans les années 1940, elle conseille aux parents de laisser une totale liberté aux enfants dans leur mouvement et de prêter une attention particulière à la à l’épanouissement des capacités innées de leurs enfant
 
Après la guerre, elle fait également le constat de situations dramatiques vécues par des enfants :
  • Manque de stimulation adaptée à leurs besoins
  • Soin apporté par l’entourage de façon très “désaffectivée”
Ces situations engendre alors, chez les bébés, un arrêt de leur développement moteur et langagier, voire même une régression.
Les conséquences constatées ont été nommées le ” Syndrome d’hospitalisation “.

Ainsi, le principe de la motricité libre est né de ces observations !

Motricité libre
Mobilité articulaire

Quels sont les 3 grands principes ?

motricité libre
Expériences variées

Les 3 principes essentiels de la motricité libre sont :

  • La verbalisation : il est important de parler à l’enfant notamment dans les temps de soin ou de jeu.
  • L’activité spontanée : le jeu libre de façon autonome, parfois partagée avec l’adulte.
  • Le respect de l’autonomie de l’enfant.

Verbalisation, liberté et respect

En premier lieu, la verbalisation lui permet de prendre conscience de lui-même, au travers notamment d’une régularité des événements dans le temps et de la stabilité des situations dans l’espace.

Les gestes sont reproduits dans un même espace avec des habitudes ; en faisant cela, votre enfant découvre son environnement en sécurité. Cet échange verbal lui permet d’anticiper les événements et de pouvoir être acteur de ces temps de soins ou de jeu

Laissez votre bébé libre de ces mouvements

Le deuxième principe est le principe de jeu libre :

L’activité spontanée auto induite par votre enfant, de façon libre et autonome à une valeur essentielle pour son développement.

Elle est pour lui une source de plaisir sans cesse renouvelée et il est important d’être attentif au rythme de veille et de sommeil de votre enfant. Bébé doit être bien éveillé pour profiter pleinement des expériences.

Il faut également être attentif à l’espace ; il doit être juste un peu plus vaste que celui que votre enfant peut remplir par son activité spontanée. Le matériel de jeu tient compte des possibilités de déplacement de votre enfant et de préhension

En organisant préalablement l’espace et les jeux, l’enfant peut alors mener son activité seul et découvrir l’environnement par lui-même.

développement bébé
Le bébé mis en position assise est coincé et frustré
Le respect de l'enfant et de son rythme

Enfin, le troisième principe est le respect de l’autonomie de l’enfant. Selon Emmi pickler, il est nécessaire que l’activité naisse de l’enfant lui-même par un respect de son rythme et de ses acquisitions motrices.

Il est essentiel de ne pas le placer artificiellement dans une position qu’il n’a pas encore acquise par lui-même.

L’exemple que l’on rencontre encore très souvent est de le mettre assis alors qu’il ne sait pas le faire seul.

En tant que parent, vous pouvez l’aider à trouver le moyen d’y parvenir par une observation attentive, un aménagement de l’espace et du matériel et surtout en l’habillant de de vêtements amples pour faciliter les mouvements.

La chaise haute fait-elle partie de la motricité libre ?
Pour répondre à la question récurrente de l’installation lors des temps de repas.
La réponse est de favoriser un portage adapté aux stades de développement moteur de votre enfant.
Selon le niveau de développement de son tonus dorsale :
  • Tient la tête seul
  • Redresse son dos en appui ventral
  • Se met assis seul
 
bébé autonome
Repas pris en autonomie
le transat pour bébé
L'une des utilités du transat pour bébé

Dans les deux premiers cas :

  • Portez votre bébé dans vos bras
  • Ou installez-le sur vos jambes face à vous
  • Enfin, mettez-le dans un transat

Pour le troisième cas, proposez lui une chaise haute, en lui permettant de manger selon le principe de la DME, en suivant les conseils du Dr Pfersdorff à ce sujet.

Comment mettre en place la motricité libre ?

Dès aujourd’hui, à la maison, si vous voulez avancer sur les principes de la motricité libre, nous vous conseillons de limiter l’achat de matériel de puériculture.

En journée, il vous suffit d’avoir un tapis suffisamment ferme et dense pour permettre à votre enfant d’avoir des appuis solides et stables.

Grâce à cela, il peut se mouvoir et bouger beaucoup plus facilement.

GO élan application
GO élan aide les parents
Le parc pour bébé
Le parc en motricité libre est contre indiqué

L’utilisation d’un parc avec un sol ferme peut être utile en terme de sécurité si vous avez un chien et/ou que vous devez quitter la pièce.

Mais il ne sera plus à proposer dès que l’enfant se déplace en rampant ou en roulé-boulé.

 

Une bonne température de la pièce permet d’habiller légèrement votre enfant et de lui retirer les chaussettes afin qu’ils puissent faire des explorations sensorielles plus variées au niveau des pieds

C’est au travers des mains et des pieds votre enfant touche, pousse et découvre les matières, les sensations et les textures.

Ne pas placer les objets trop proches ou trop loin quand il est petit ; 20 à 30 cm lors des premiers mois puis vous les espacez progressivement.

Dans un premier temps, il les découvre par hasard car il ne contrôle pas encore très bien sa motricité et progressivement il a une motricité plus intentionnelle.

Cette motricité libre favorise la création de milliers de connexions neuronales et progressivement ces connexions se spécialisent pour être de plus en plus efficaces.

Tout cela se déroule vraiment de façon très intense la première année de vie de votre enfant avec toutes les explorations qu’il va faire au travers de la motricité libre.