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Accompagner son enfant avec l’hygiène naturelle infantile

Et si l’apprentissage de la propreté pouvait commencer bien plus tôt, avec douceur et écoute ?

C’est ce que propose l’Hygiène Naturelle Infantile (HNI), une approche respectueuse du rythme de l’enfant, encore méconnue en France mais pratiquée depuis des siècles dans de nombreuses cultures.

Cette méthode, fondée sur la communication, s’intègre parfaitement aux vidéos de notre application. Elle permet aux parents d’observer, d’écouter et d’interagir autrement avec leur bébé.

Qu’est-ce que l’hygiène naturelle infantile ?

L’hygiène naturelle infantile (HNI), aussi appelée « élimination communication », repose sur un principe simple : les bébés sont capables de communiquer leurs besoins d’élimination dès les premières semaines.

👉 Cette approche ne repose pas sur l’acquisition du contrôle sphinctérien, comme dans l’apprentissage classique de la propreté. Elle mise sur :

  • L’observation des signaux corporels du bébé (grimaces, agitation, cris spécifiques…).
  • La mise à disposition rapide d’un lieu pour éliminer (pot, lavabo, WC, bassin…).
  • La répétition d’un son repère pour associer ce moment à une action (« psss » par exemple).
maman accompagne son bébé dans la propreté

Au lieu de lui apprendre à se retenir plus tard, on accompagne le bébé dès le début, dans le respect de ses capacités naturelles.

💬 « Le bébé sait, il suffit de le regarder et de l’écouter. » — Rokiyah Hosen, autrice du livre L’hygiène naturelle infantile
📘 Voir le livre ici

📲 Dans notre application, plusieurs vidéos montrent les débuts de la HNI, des expliucations physiologiques et des astuces concrètes.

Comment mettre en place la HNI au quotidien ?

Pour commencer, pas besoin d’équipement sophistiqué. Ce qu’il faut avant tout, c’est de l’attention, de la régularité et… un peu de lâcher prise.

Voici les étapes de base :

  • Observer : repérez les moments où bébé élimine (après tétée, au réveil…).
  • Proposer : tenez-le dans une position sécurisante (accroupi au-dessus d’un lavabo, par exemple).
  • Accompagner : faites un son (« psss ») pour créer une association.
  • Répéter : avec le temps, le bébé anticipe et attend qu’on lui propose.

🧼 Il n’est pas question ici de supprimer les couches immédiatement. On peut pratiquer la HNI partiellement, en complément des couches, ou progressivement, selon ses contraintes de vie.

💡 Astuce :

  • Gardez une bassine dans la salle de bain ou une couche lavable ouverte.
  • Notez les heures d’élimination dans un petit carnet pour mieux repérer le rythme de votre enfant.
  • Soyez indulgents : il ne s’agit pas de performance, mais de lien.

🗨️ « Il ne s’agit pas d’un apprentissage, mais d’un dialogue corporel entre l’enfant et l’adulte. »

Pourquoi choisir cette approche ? Bénéfices et points de vigilance

L’hygiène naturelle infantile offre bien plus que la simple gestion des selles et urines. Elle participe au développement global de l’enfant et renforce la qualité du lien parent-enfant.

Les bénéfices :

  • Autonomie : l’enfant devient acteur de ses besoins très tôt.
  • Respect du corps : on reconnaît son besoin d’élimination comme une expression légitime.
  • Confiance mutuelle : la communication non verbale s’intensifie.
  • Écologie : réduction significative des déchets liés aux couches.
  • Santé : moins d’érythèmes fessiers, de fuites, d’humidité prolongée.

De nombreux parents témoignent d’un passage aux toilettes plus précoce et naturel, sans crise ni pression.

✅ Ce qu’il faut savoir :

  • Cette approche demande du temps et de la disponibilité.
  • Elle peut être difficile à mettre en place en collectivité (crèche, assistante maternelle).
  • Certains jours seront “sans succès” : cela fait partie du processus.
  •  

💬 « Il faut s’autoriser l’imperfection. L’HNI n’est pas une méthode rigide, mais une façon d’être avec son enfant. »

🧭 Pour aller plus loin

  • Commencez doucement : proposez le pot 1 à 2 fois par jour.
  • Soyez à l’écoute : votre bébé envoie toujours un message, même subtil.
  • Faites-vous confiance : chaque parent est capable d’apprendre à écouter son enfant.

comment aider mon enfant à apprendre à écrire ?

Comment aider mon enfant à apprendre à écrire ?

L’apprentissage de l’écriture ne commence pas avec un stylo, mais bien plus tôt, dans le corps et les mouvements.

Chaque étape compte ! En comprenant ce chemin, les parents peuvent mieux accompagner leur enfant.

Nos vidéos sur l’application GO élan illustrent ces étapes de manière concrète.

Avant d’écrire : construire les bases motrices

Pour commencer, l’enfant a besoin de développer sa motricité globale et fine. Ces compétences sont les fondations indispensables avant de passer à l’écriture.

  • Il rampe, grimpe, saute : son corps se structure dans l’espace.
  • Il joue avec ses mains : pâte à modeler, sable, perles, découpages.
  • Il affine sa coordination œil-main et son tonus musculaire.

👉 Ces actions préparent les muscles et les gestes nécessaires à l’écriture

Ainsi, on comprend que dessiner ou écrire ne vient pas naturellement : c’est le fruit d’un développement progressif.

Les activités corporelles ludiques sont donc essentielles.

🎥 Nos vidéos « Motricité avant la marche » montrent comment ces jeux moteurs stimulent la future écriture.

« Écrire, c’est d’abord bouger, sentir, explorer. »

Le bon environnement : matériel, posture et confort

Ensuite, l’enfant a besoin d’un cadre propice pour écrire. Le confort matériel joue un rôle capital.

  • Crayons adaptés : ni trop gros, ni trop fins – faciles à saisir.
  • Table et chaise ajustées : les pieds au sol, le dos droit, le bras détendu.
  • Lumière correcte : pas d’ombre portée sur la feuille.

En effet, une mauvaise posture peut freiner les progrès, voire créer des douleurs. C’est pourquoi l’installation est tout sauf un détail.

Nos vidéos « choix du crayon » et « bonne position à table » donnent des conseils pratiques et faciles à appliquer à la maison comme à l’école.

💡 Astuce :

  • Glissez un coussin sous les pieds de l’enfant si sa chaise est trop haute.
  • Utilisez un support incliné pour faciliter le geste graphique.
  • Mettez à disposition un casque anti-bruit pour se concentrer.

Grâce à un bon environnement, l’enfant peut se concentrer sur l’essentiel c’est à dire écrire avec plaisir.

L’écriture : des formes aux mots

🥳 Découvrez le jeu d’écriture “Chenille”  que nous avons co-construit avec Janod 

Enfin, vient le moment de tracer, copier, puis écrire. L’enfant s’approprie les lettres petit à petit.

  • Il commence par tracer des traits, des cercles, des ponts : ce sont les formes de base.
  • Ensuite, il reproduit des lettres capitales, puis cursives.
  • Il copie des mots, puis les écrit de mémoire, selon ses envies ou ses lectures.

À ce stade, l’enfant associe le geste à la lettre, puis à un mot qui a du sens pour lui.

Cette progression est naturelle si les étapes précédentes ont été respectées.

🎥 Nos vidéos « apprendre les lettres » montrent des activités simples pour :

  • Tracer des lettres sans les confondre
  • Mémoriser les gestes graphiques
  • Écrire en autonomie, avec fiert

🧭 À retenir

  • Commencer par les expériences motrices, dès le plus jeune âge.
  • Installer un espace de travail ergonomique et adapté.
  • Accompagner l’enfant dans ses premiers gestes graphiques sans pression.
  •  

Comment gérer les pleurs et les colères de son enfant ?

Comment gérer les pleurs et les colères de son enfant ? Ils font partie du développement normal d’un enfant.

Pourtant, en tant que parent, il est parfois difficile de rester calme et de savoir comment réagir efficacement. Pourquoi bébé pleure-t-il ? Comment apaiser une crise de colère ? Comment éviter que ces situations ne deviennent trop fréquentes ?

Dans cet article, nous vous donnons les clés essentielles pour comprendre et gérer ces moments avec bienveillance et efficacité.

Pourquoi un enfant pleure-t-il ou fait-il une colère ?

Avant de chercher à calmer un enfant en pleurs ou en colère, il est essentiel de comprendre la cause de son agitation.

🍼 Les pleurs du nourrisson (0-1 an) : un moyen de communication

Un bébé ne pleure jamais “sans raison”. Voici les causes les plus courantes :
La faim : Son estomac est encore petit et il doit être nourri régulièrement.
L’inconfort : Une couche sale, une position inconfortable, trop chaud ou trop froid.
Le besoin de contact : Certains bébés ont besoin de sentir la présence rassurante de leurs parents.
La fatigue : Un bébé trop stimulé ou qui a du mal à s’endormir pleure souvent.
Les douleurs (coliques, poussées dentaires, reflux) : Ces inconforts physiques peuvent provoquer des pleurs inconsolables.

Comment gérer un nourrisson en pleurs cherchant du réconfort.

👉 Que faire ?

  • Répondre aux besoins de base (changer la couche, donner à manger).
  • Pratiquer le peau à peau pour apaiser un bébé angoissé.
  • Tester le portage ou le bercement doux pour calmer une crise.
  • Utiliser un bruit blanc (aspirateur, sèche-cheveux, musique douce) pour favoriser l’apaisement.

😡 Les colères de l’enfant (1-5 ans) : une phase normale du développement

Entre 18 mois et 4 ans, les crises de colère deviennent fréquentes. C’est la période du “terrible two”, où l’enfant affirme son indépendance mais n’a pas encore les outils pour gérer ses émotions.

Les raisons d’une colère peuvent être :

  • La frustration (ne pas réussir à faire quelque chose seul).
  • La fatigue ou la faim.
  • Un besoin d’attention.
  • Un changement de routine qui le déstabilise.
  • Un refus de sa part face à une règle imposée.

👉 Que faire ?

  • Rester calme et patient (ne pas crier ou punir brutalement).
  • Verbaliser ses émotions : “Je vois que tu es en colère, c’est difficile pour toi.”
  • Lui proposer une alternative : “Tu veux ce jouet maintenant, mais on va attendre 5 minutes.”
  • Éviter de céder aux caprices tout en lui montrant qu’on comprend son ressenti.

Comment calmer les pleurs et les colères efficacement ?

La gestion des crises passe par une approche bienveillante, qui aide l’enfant à comprendre et à exprimer ses émotions différemment.

🎵 Techniques pour apaiser un bébé qui pleure

🔹 Le bercement : Prendre son bébé dans les bras et effectuer des mouvements doux.
🔹 L’effet cocon : Enrouler bébé dans une couverture chaude ou pratiquer l’emmaillotage.
🔹 Le contact peau à peau : Rassure et régule son rythme cardiaque.
🔹 La tétine ou le sein : La succion a un effet calmant naturel.
🔹 Un bain tiède : Aide à détendre les muscles et favorise le sommeil.

Gérer les pleurs et colères : l’importance du contact peau à peau pour rassurer un bébé

🧘‍♂️ Techniques pour gérer une crise de colère

🔹 L’ignorer si elle est excessive : Parfois, donner trop d’attention à la crise l’amplifie.
🔹 Encourager la respiration profonde : Apprendre à souffler lentement pour se calmer.
🔹 Créer un “coin calme” : Un endroit où l’enfant peut aller quand il est trop agité.
🔹 Utiliser la méthode du choix : Lui donner deux options pour qu’il se sente écouté (“Tu veux ranger tes jouets maintenant ou après le goûter ?”).
🔹 Faire preuve d’humour : Une blague peut détourner l’attention et désamorcer la crise.

Prévenir les crises avant qu’elles ne surviennent

Plutôt que de subir les colères et les pleurs, il est possible de les anticiper en mettant en place quelques stratégies.

🛑 Éviter les déclencheurs courants

🚫 Fatigue excessive → Maintenir des horaires de sieste et de coucher réguliers.
🚫 Trop de frustrations → Adapter les tâches à ses capacités (lui donner des petits succès).
🚫 Manque d’attention → Lui consacrer 10 minutes d’exclusivité plusieurs fois par jour.

Apaiser un bébé qui pleure : comprendre les besoins de l’enfant

💬 Aider l’enfant à exprimer ses émotions

  • Lui apprendre à dire “Je suis en colère parce que…” plutôt que de crier.
  • Lire des livres sur les émotions (ex. “La couleur des émotions” d’Anna Llenas).
  • Lui donner des outils pour se calmer (peluche anti-stress, coloriage, pâte à modeler).

🛠 Mettre en place un cadre rassurant

Les enfants ont besoin de repères pour se sentir en sécurité :
✅ Maintenir une routine stable (repas, bain, coucher à heures fixes).
✅ Expliquer les règles clairement (“On ne tape pas, on exprime avec des mots.”).
✅ Être cohérent dans les réponses (ne pas céder une fois et refuser la fois suivante).

Comment réagir face aux pleurs et colères en public ?

Les crises en plein supermarché ou dans les transports sont les plus redoutées par les parents. Comment gérer ces moments sans stress ?

Comment gérer les colères des enfants ? Stratégies pour aider son enfant à exprimer ses émotions calmement

😬 Gérer une crise de colère en public

Ne pas s’énerver : L’enfant ressent votre stress et cela amplifie la situation.
Se mettre à son niveau : Lui parler calmement en le regardant dans les yeux.
S’éloigner si possible : Trouver un endroit plus calme pour qu’il se recentre.
Prévoir une “boîte à surprises” : Un petit jouet ou une activité pour détourner son attention.

👉 À éviter : Céder pour éviter le regard des autres. Cela risque d’encourager d’autres crises à l’avenir.

Les pleurs et les colères sont normaux chez l’enfant et font partie de son développement émotionnel. En comprenant leurs causes et en appliquant des méthodes bienveillantes, vous pouvez mieux gérer ces moments et aider votre enfant à grandir en confiance.

💡 Besoin d’accompagnement ? L’application Goélan vous aide à comprendre les émotions de votre enfant et vous propose des conseils adaptés à votre quotidien. 🚀

Pour aller plus loin : ” Pleurs : impact sur le développement psychosocial de l’enfant”

 

Diversification alimentaire : Quand et comment bien commencer avec bébé ?

Quand et comment commencer la diversification alimentaire pour bébé ? C’est une question essentielle pour les jeunes parents. Cette transition, du lait maternel ou infantile vers une alimentation plus variée, doit être bien préparée pour garantir un bon développement nutritionnel et digestif.

Dans cet article, nous vous guidons à travers les bonnes pratiques pour une diversification réussie et sereine.

Quand et comment commencer la diversification alimentaire pour bébé : âge et signaux à observer

Quand et comment commencer la diversification alimentaire pour bébé ? Illustration d’un bébé découvrant ses premiers aliments

📌 Quand commencer ?

Les recommandations officielles indiquent que la diversification alimentaire peut débuter entre 4 et 6 mois, selon les besoins et le développement de chaque enfant.

🔹 Avant 4 mois : Le système digestif du bébé est encore immature, et l’introduction d’aliments solides peut augmenter les risques d’allergies et de troubles digestifs.

🔹 Entre 4 et 6 mois : L’OMS recommande un allaitement exclusif jusqu’à 6 mois, mais certaines études montrent que certains bébés peuvent être prêts dès 4 mois.
🔹 Après 6 mois : Bébé a des besoins nutritionnels croissants (fer, zinc) que le lait seul ne peut plus combler totalement

🧐 Comment savoir si bébé est prêt ?

Chaque enfant évolue à son rythme, mais certains signes montrent qu’il est prêt :
✅ Il tient bien sa tête et commence à se tenir assis avec appui.
✅ Il s’intéresse aux repas des adultes et ouvre la bouche en voyant la nourriture.
✅ Il ne repousse plus systématiquement la cuillère avec sa langue.

👉 À noter : Même si bébé montre de l’intérêt pour la nourriture, il faut respecter son développement et ne pas forcer une introduction trop précoce.

 

Quels aliments introduire et dans quel ordre ?

🥕 Les premiers aliments à proposer

La diversification débute avec des aliments simples, faciles à digérer et sans risque allergène :

Légumes : Carotte, courgette, patate douce, haricots verts, potiron.
Fruits : Pomme, poire, banane, pêche, abricot (cuits et mixés au début).
Céréales infantiles sans gluten (riz, maïs), éventuellement ajoutées dans le biberon.

Diversification alimentaire pour bébé : exemple d’un repas équilibré avec légumes et fruits.

👉 À éviter au début : Légumes trop fibreux (chou, poireau), aliments sucrés ou salés, miel (risque de botulisme)

🍽️ Comment les introduire ?

📌 Un aliment à la fois : Pour repérer d’éventuelles allergies, testez un nouvel aliment tous les 2 à 3 jours.
📌 En petite quantité : Commencez par 1 à 2 cuillères de purée ou compote, puis augmentez progressivement.
📌 Textures évolutives :

  • 4-6 mois : Aliments lisses et mixés.
  • 6-8 mois : Purées épaisses ou écrasées à la fourchette.
  • 9-12 mois : Introduction des petits morceaux fondants.

⚠️ Introduction des allergènes : que dit la science ?

Longtemps, on conseillait de retarder l’introduction des allergènes comme les œufs, arachides, poisson et gluten. Mais aujourd’hui, les spécialistes recommandent une introduction entre 4 et 6 mois pour réduire les risques d’allergies.

👉 En cas d’antécédents familiaux d’allergies, parlez-en à votre pédiatre avant d’introduire ces aliments.

Comment réussir la diversification sans stress ?

La transition vers les aliments solides doit se faire dans un climat de plaisir et de découverte. Voici les bonnes pratiquespour que bébé adopte facilement une alimentation variée.

🌟 Les clés d’une diversification réussie

Patience et bienveillance : Bébé peut refuser un aliment au début, il faut parfois 10 à 15 essais avant qu’il l’accepte.
Respect du rythme de l’enfant : Ne pas forcer et proposer sans pression.
Des repas ludiques : Présentez les aliments de manière colorée et attractive.

🚨 Les erreurs à éviter

Forcer bébé à manger : Cela peut créer des blocages alimentaires à long terme.
Introduire trop d’aliments en même temps : Difficile d’identifier les réactions allergiques.
Ajouter sel ou sucre : Les reins de bébé ne sont pas encore prêts.
Donner du miel avant 1 an : Risque de botulisme infantile.

Quand et comment commencer la diversification alimentaire pour bébé ? Conseils d’un pédiatre pour une introduction réussie.

🍽️ Diversification menée par l’enfant (DME), une alternative ?

Certaines familles optent pour la DME (Diversification Menée par l’Enfant), où bébé mange directement des morceaux adaptés à son âge, au lieu des purées.

📌 Avantages : Développement de l’autonomie, découverte des textures.
📌 Précautions : Proposer des aliments fondants (ex : bâtonnets de patate douce cuite), éviter les aliments à risque d’étouffement et ne jamais laisser bébé manger seul.

L’impact d’une bonne diversification sur la santé de bébé

Une diversification alimentaire bien menée apporte de nombreux bénéfices pour la croissance et le développement de bébé :

Prévention des carences : Apport en fer, zinc et vitamines essentiels à partir de 6 mois.
Meilleure tolérance digestive : Adaptation progressive du système digestif.
Habitude d’une alimentation variée : Réduction des risques de sélectivité alimentaire à l’avenir.
Développement des préférences gustatives : Plus un bébé découvre de saveurs tôt, plus il sera ouvert à une alimentation diversifiée plus tard.

🔹 Besoin d’un suivi personnalisé ? L’application Goélan vous accompagne dans cette étape clé en vous offrant des conseils adaptés et un suivi sur mesure pour votre bébé.

📌 Haute Autorité de Santé (HAS) – Recommandations sur la diversification alimentaire
👉 https://www.has-sante.fr

Conclusion

La diversification alimentaire est une grande aventure pour bébé et ses parents. En commençant au bon moment, en proposant des aliments adaptés progressivement et en respectant son rythme, vous favorisez une transition sereine et bénéfique.

La clé du succès ? Patience, plaisir et équilibre alimentaire ! 🥑🥕

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Comment bien porter bébé ?

Comment bien porter mon bébé est une question que se pose de nombreux parents.

Dans cet article, nous allons tenter de vous apporter toutes les informations utiles.

Nous débutons par un peu d’histoire, puis nous parlons du portage physiologique.

Dans une troisième partie, nous abordons la sécurité lors du portage et enfin nous évoquons le portage à bras.

Histoire du portage

Le portage existe depuis la préhistoire

Depuis quelques années, le portage est très en vogue. Toutefois, le portage est une pratique plutôt ancestrale, puisqu’il date de la préhistoire.

Depuis toujours, l’intérêt du portage est de faciliter le transport du bébé et de gagner en autonomie. Ce n’est qu’assez récemment que nous avons pu constater ses bienfaits.

Dès la préhistoire, le bébé devait être porté en hauteur, pour échapper aux prédateurs, et pour se voir préservé du froid.

On le retrouve partout où l’homme a laissé sa trace, et ce depuis toujours.

Au Moyen-Âge, le lien mère-enfant est prôné, par l’allaitement et le portage. Les bébés sont en cododo la majorité du temps, jusqu’à la popularisation des nourrices, qui va mettre les corps de la mère et de l’enfant à distance. 

En Europe, le portage sur le côté est très répandu jusqu’aux années 1940.

Mais l’apparition du lait maternisé met à distance la mère et son enfant. L’invention de la poussette remplace le besoin de portage lors des déplacements. 

On considère alors que l’allaitement favorise le lien mère-enfant, et que le portage est un soutien à l’allaitement.

Toutefois, en Europe, la physiologie de l’enfant reste accessoire.

Les auteurs, comme Winnicott, Bowlby s’intéresse aux compétences des nouveau-nés et à leurs besoins primaires d’attachement.

Ce sont eux qui vont évoquer le besoin de l’enfant d’être porté contre sa mère, au sens psychique du terme, soit la personne qui s’occupe le plus de son enfant, qu’on appelle aujourd’hui la figure d’attachement principale. 

Les écharpes sont ramenées du Pérou en Allemagne à la fin du XXème siècle mais leur popularité apparaît seulement dans les années 2010.

On reconnaît qu’être porté est un besoin du tout-petit. 

Bien porter, c'est porter physiologique !

La physiologie du portage réside dans le respect de la posture naturelle de l’enfant, très similaire à la posture accroupie.

Dans le portage non physiologique, le bébé pend, victime de la gravité et de l’impossibilité de se mouvoir. Le bassin est en antéversion et l’articulation des hanches n’est alors plus protégée.

A la naissance, le dos n’a en effet pas toutes ses courbures vertébrales, mais une unique cyphose et Les postures vont se créer au fil du développement. 

Dans un porte bébé non physiologique, les courbures vertébrales sont forcées.

le portage physiologique est la manière de bien porter bébé

Ceci crée un empilement des articulations que le rachis n’est pas prêt à recevoir.

Ainsi, il induit des tensions et donc un portage sur stimulant pour l’enfant, peu bénéfique, tant dans l’éveil sensoriel que dans l’éveil tonico-postural.

Qui plus est, le porteur et le bébé sont rapidement inconfortables, le porteur risquant d’avoir rapidement mal au dos. 

Une fois les méfaits du portage non physiologique connu, passons aux bienfaits du portage physiologique.

  • Le bébé est à hauteur de bisou par rapport à son porteur. Ses mains sont au niveau de sa bouche, ou tout du moins libres.
  • Ses voies respiratoires sont dégagées. Le dos du bébé est rond, et son bassin est en rétroversion. 

De fait, les genoux du bébé sont plus hauts que ses fesses.

  • L’écartement des hanches, qui n’est pas le même en fonction de l’âge de l’enfant et donc de son développement, doit être respecté.
  • Enfin, le ventre du bébé doit être contre le porteur. 

Porter bébé en sécurité

suivez ces quelques règles de sécurité

Les bienfaits du portage ne sont plus à démontrer.

Toutefois, il y a quelques règles de sécurité à respecter. Je vous propose que nous les abordions ensemble.

Tout d’abord si vous portez de manière physiologique, il vous faut tout d’abord respectez plusieurs règles de sécurité en termes de portage, c’est à dire :

  • le dégagement des voies respiratoires par la découverte du visage,
  • le respect de l’écartement physiologique des hanches selon l’âge de votre enfant,
  • ainsi que toutes les composantes qui en font une posture dite physiologique.

Certaines règles semblent naturelles mais il est tout de même nécessaire de les rappeler :

Avant tout, le portage est à proscrire à vélo ou en voiture. Pour la sécurité de votre enfant, un siège homologué sera utilisé.

De manière évidente, le portage ne doit pas être pratiqué lors d’une activité sportive quelle qu’elle soit, et surtout si cette dernière est intense, à impacts ou à fort risques de chute.

Il est également nécessaire d’être attentif à vos sensations, à votre état de vigilance. Porter en dormant, sous l’usage de drogue ou de médicament fort, d’alcool en haute consommation s’avère dangereux, et donc à proscrire.

De la même façon, une tension basse ou un risque accru de malaise constituent aussi des facteurs invalidants le portage.

De plus, la température extérieure doit être prise en compte pour adapter la tenue vestimentaire de l’enfant, du porteur, et la potentielle utilisation de manteaux, ou couvertures de portage.

Enfin, les pyjamas à pied sont fortement à éviter lors du portage. Ils bloquent la motricité de l’enfant et risquent de lui comprimer les orteils, ce qui peut considérablement le gêner, voire être douloureux.

S’il fait froid, n’hésitez pas à mettre des guêtres ou des chaussettes hautes.

Comment porter à bras ?

A bras comme en écharpe, la posture physiologique reste la même.

La posture de l’enfant doit être accroupie, avec un dos en cyphose, et des genoux plus hauts que les fesses. 

L’idéal est que vous passiez votre bras sous l’aisselle de votre enfant, afin de la glisser sous la nuque et d’offrir un bon maintien de la nuque et de la tête.

L’autre bras va venir se placer sous le bassin au fil du relevé de l’axe de l’enfant.

Ainsi, une fois contre son porteur, le bébé se trouve déjà en posture physiologique.

 
Le portage à bras peut aussi se faire de manière physiologique

Que ce soit avec le nouveau-né, le bambin ou l’enfant, le principe reste le même.

Dans cette posture, le grasping est sollicité, ce qui rend le petit acteur de son portage. Ainsi, le ressenti du poids de l’enfant est amoindri, puisque l’enfant maintien son tonus global.

En termes de posture de l’adulte, l’idéal est de vous baisser en utilisant vos jambes et non vote dos, afin de vous relever via le repoussé des pieds sur le sol, ce qui va vous permettre d’économiser de l’énergie, mais aussi de vous préserver de quelconques tensions au niveau de muscles du dos, qui peuvent parfois être invalidantes. 

Si vous souhaitez porter votre enfant face au monde, sur des temps courts, il est aussi possible de le prendre à bras de manière physiologique.

S’il est allongé au tapis, vous pouvez placer votre main sur une des jambes au niveau de la hanche, afin de la placer en flexion. Tout en communiquant avec votre enfant, vous allez pouvoir le tourner sur le côté.

Votre main opposée peut se placer sur son ventre jusqu’à sous sa nuque. Une main sous l’aisselle, une main au niveau du bassin, vous permettez à votre enfant d’avoir tous les points d’appuis dont il a besoin.

Vous pouvez l’amener contre vous, dos à vous. Il peut rester en posture en flexion face au monde, ou être ramené sur la hanche.

Cette méthode permet d’aider l’enfant à comprendre les schèmes moteurs nécessaires au retournement. 

👉 Suivez tous nos conseils pour porter en écharpe 

La vision de bébé : que voit-il dans sa première année ?

La vision de bébé : que voit-il dans sa première année et comment l’accompagner au mieux ?

Nous nous posons tous ces questions : est-ce que mon bébé me voit tout de suite ? Comment voit-il ?

Comment l’aider pour éveiller sa vision ?

Et enfin, à quoi dois-je être attentif pour ne pas passer à côté d’une difficulté ?

Le développement de la vision chez le bébé.

La vision est un sens qui continue à se développer après la naissance.

Il est donc important de surveiller le bon développement visuel de votre enfant et de le stimuler.

Dès les premières heures, un nouveau-né perçoit les visages de ses parents à une distance de 30 cm. Puis il apprend à ouvrir de plus en plus ses yeux et à découvrir la luminosité.

A ce stade, la vision est uniquement en noir et blanc.

Dès les premiers jours de sa vie, bébé a déjà la capacité de suivre du regard un objet contrasté qui se déplace proche de son visage.

À partir de 3-4 mois, votre bébé commence à percevoir la couleur rouge.

Quelle est la vision de bébé ?

Il met doucement en place la fixation, les mouvements de poursuites et de saccades.

De même, Il commence à percevoir les distances et les reliefs qui l’aideront à attraper bientôt ses jouets.

Votre bébé va reconnaître les objets familiers

La vision binoculaire, c’est à dire stéréoscopique ‘’celle du relief’’, se développe lentement.

Avant 3-4mois, vous pouvez observer un strabisme chez votre bébé ; ceci est normal et sans signification particulière.

A 6 mois, la vision du bébé est d’environs 1/10ieme. Vous pouvez observer ses yeux qui louchent, nous parlerons alors de convergence.

Il observe également des couleurs plus vives comme le bleu ou le vert.

Il aime découvrir son environnement et tourne la tête pour mieux observer.

La vision binoculaire se met progressivement en place, permettant la vision de la 3ème dimension.

Le bébé peut présenter des troubles de la vision très tôt

A 1 an, la vision évolue, elle dépasse 4/10ème, mais votre bébé n’observe seulement les couleurs pastelles.

Il commence à reconnaître une personne au loin, et s’intéresse aux images d’un livre.

La vision stéréoscopique est maintenant maîtrisée, l’enfant évalue parfaitement à quelle distance se trouve l’objet convoité.  

Que faire avec bébé ?

Favorisez les jeux près de bébé

Les premières semaines, interagissez près de lui car il ne voit les visages qu’à 30 cm.

Utilisez des jouets avec des stimulations contrastées, c’est-à-dire avec des couleurs noires, blanches ou rouges.

Les jouets aux couleurs pâles ou à l’inverse avec beaucoup de couleurs sont généralement très jolis, mais beaucoup moins stimulants.

Stimulez sa vision avec des cartes comprenant des images. Commencez par des cartes en noir et blanc avec des motifs géométriques les 2 premiers mois, puis vers 3 mois ajoutez des objets familiers tout en intégrant la couleur rouge dans les images.

A partir de 4-5 mois, montrez des images avec du bleu, vert, ou même du jaune.

Présentez des objets à fixer et à suivre des yeux et déplacez l’objet de droite à gauche et inversement, afin de favoriser la poursuite oculaire.

Stimulez cette coordination oculaire en jouant avec des grelots, des bâtons de pluies ou même avec un doudou.

Votre bébé va également développer sa coordination œil-main en essayant d’attraper petit à petit les objets.

Proposez des jeux contrastés, noir et blanc

A petite dose, les arches d’éveil sont également intéressantes pour la fixation et les mouvements oculaires.

Toutefois, souvenez-vous qu’il ne faut pas laisser votre bébé trop longtemps en dessous. En effet cela l’empêcherait d’être en mouvement et de stimuler sa motricité globale.

Le jeu du miroir est un outil précieux pour s’amuser avec son reflet, s’éveiller et se développer. Votre bébé passera beaucoup de temps à regarder son image dans le miroir et l’aidera à prendre conscience de lui-même. 

Regardez des livres en noir et blanc les premiers mois pour l’aider à développer sa vision.

À partir de 6-9mois, jouez à vous cacher le visage, cacher ses jouets près de lui.

Cela l’aide à être dans une démarche active avec les yeux et l’amène progressivement à intégrer la permanence de l’objet.

Avant 1 an, commencez à favoriser les jeux à empiler ou à trier.

Les signes d’alerte et les actions à mener !

Les enfants peuvent très tôt avoir des problèmes de vue, mais nous pouvons passer à côté de ce problème d’autant plus que les tout-petits ne peuvent pas se plaindre qu’ils ne voient pas bien.

Une prise en charge précoce des problèmes visuels de votre enfant est essentielle

Pensez à consulter un orthoptiste ou un ophtalmologue

Certains signes peuvent vous alerter ! Quels sont-ils ?

  • Si vous trouver que votre bébé fixe mal votre visage ou bien les jouets que vous lui présenter, cela peut-être un premier signe de mal voyance chez les tout-petits.
  • Si vous observez des yeux rouges, un larmoiement régulier, ou bien si bébé se frotte les yeux régulièrement et qu’il est sensible à la lumière, cela peut-être signe d’une gêne visuelle.
  • Si vous avez la sensation que votre enfant louche régulièrement après 6-9mois. 
  • S’il ferme un œil ou tourne la tête pour observer quelques choses.
  • S’il présente un retard dans son développement moteur

C’est le moment de consulter une orthoptiste ou un ophtalmologue.

L’orthoptiste réalise un bilan chez les bébés à partir de 3mois, avec un test de ‘’bébé vision’.

Il sert à dépister précocement les éventuels troubles de la vision chez les tout-petits.

Puis l’orthoptiste est amené à vérifier la présence d’un strabisme et de mesurer la réfraction à l’aide d’un réfractomètre portable. 

 

L'ophtalmologue est un médecin spécialisé

Si les résultats montrent un trouble de la vision, l’orthoptiste est alors en mesure de vous conseiller un rendez-vous vers un ophtalmologue pédiatrique en urgence.

 L’ophtalmologue est un médecin spécialisé de l’œil.

Il est capable de diagnostiquer les troubles de la vision et d’administrer les différentes prescriptions :

  • Des lunettes de vue,
  • Des lentilles,
  • Ou même des traitements.

Information primordiale :

  • N’oubliez pas de protéger les yeux de votre bébé avec des lunettes de soleil adaptés, dès le plus jeune âge.

Comme la peau, les yeux des bébés et des enfants sont plus sensibles que ceux des adultes, en raison d’un cristallin peu mature.

  • Évitez les écrans avant l’âge de 3 ans.

Plus de conseils ? Abonnez-vous GRATUITEMENT 

Le sommeil de bébé : 3 astuces pour l’accompagner

Quelles astuces avoir pour accompagner le sommeil de bébé de 0 à 6 mois ?

C’est entre 0 et 24 mois que le sommeil connait sa plus forte évolution. À 3 ans, on considère que la maturation du sommeil est réalisée.

La première chose à savoir est que nous ne sommes pas égaux devant le sommeil.

Plusieurs caractéristiques dépendent de facteurs génétiques.

Il y a par exemple “des cours ou des longs dormeurs”, “des gens qui sont du matin et d’autres du soir”.

Toutefois, l’environnement et le contexte affectif qui entourent le bébé modulent cette hérédité.

La structure du sommeil de bébé

Parlons la structure du sommeil chez le bébé.

De la naissance à un mois, le sommeil varie de 16h à 18h par jour. Cela signifie qu’il y a une variabilité de plus de 2h00 entre les enfants.

Le rythme du sommeil

Dès le plus jeune âge, tous les types de sommeil connus chez l’adulte existent chez l’enfant.

Toutefois, leur durée, leur organisation et leurs structures internes diffèrent profondément.

À la naissance, l’enfant alterne une phase de sommeil agité puis une phase de sommeil calme ce qui constitue un cycle de sommeil.

Durant le sommeil agité:

  • votre bébé a le corps tout mou, ses mains, ses pieds et ses yeux bougent.
  • Vous observez une alternance de rougeur et de pâleur du visage.
  • Ses rythmes respiratoire et cardiaque sont rapides et irréguliers.
  • Durant cette phase qui dure de 20 à 45 minutes, son visage est expressif.

Durant le sommeil calme:

  • votre bébé ne bouge quasiment pas, il a les bras et les jambes pliés.
  • Il peut avoir quelques sursauts mais ses yeux sont fermés et immobiles.
  • Sa respiration et ses battements cardiaques sont lents et réguliers.
  • Cette phase à une durée stable de 20 min.

Entre chaque cycle, votre bébé peut avoir quelques réveils courts, avec plus ou moins de pleurs. Puis, il se rendort.

Une information importante à savoir !

Le rythme de votre bébé n’est pas organisé comme le vôtre sur 24h00.

Non, son rythme à lui est organisé sur 4h00 et cela est physiologique !

C’est donc normal qu’il se réveille toutes les 4h00, de jour comme de nuit. Cela est lié à ses besoins alimentaires.

bébé dort

Pour finir, entre 1 mois et 6 mois, le nourrisson diminue progressivement son temps de sommeil pour atteindre 14 h par jour. Cette diminution se fait essentiellement sur les temps de sieste.

À 6 mois, le bébé reconnaît le rythme jour/nuit.

C’est l’âge où le sommeil de jour s’organise en 3 siestes.

A quoi sert le sommeil ?

La première chose à savoir est que le sommeil est un temps nécessaire à la croissance et à la maturation cérébrale.

Il est donc indispensable que votre bébé puisse dormir autant qu’il le souhaite.

Importance du sommeil

Durant le sommeil, votre bébé sécrète un grand nombre d’hormones essentielles au bon fonctionnement de son organisme.

Nous pouvons notamment parler de l’hormone de croissance qui est produite lors des premières heures de sommeil lent profond.

Elle est essentielle à la croissance de votre enfant et participe à la réparation des muscles, des tissus et des os.

Le sommeil participe également à la mémorisation et aux apprentissages. Il permet à la fois d’oublier les informations non pertinentes mais surtout de stocker les informations essentielles à long terme.

Pendant le sommeil, notre corps sécrète une hormone qui régule notre métabolisme énergétique. Cette hormone diminue notre appétit. Il y a donc un lien entre la durée du sommeil et la prise de poids.

Enfin, durant le sommeil, notre corps sécrète certains éléments de notre système immunitaire. Ceci nous permet de combattre les maladies.

Notre cerveau élimine certains métabolites toxiques qui auraient tendance à s’accumuler

3 astuces pour aider votre enfant dans le sommeil

  • Mettre en place le rythme jour/nuit

Vous allez accentuer la différence entre la nuit et le jour. Pour cela, renforcez les signaux donneurs de temps, marquant l’alternance jour/nuit.

La nuit, mettez bébé dans une chambre obscure en fermant les volets par exemple. Occupez-vous de lui de façon plus silencieuse en chuchotant et sans lumière directe. Évitez de trop le solliciter.

La sieste

Le jour, placez votre bébé dans une pièce bien éclairée quand il est éveillé. Durant les promenades, exposez-le à la lumière tout en le protégeant du soleil. Pendant les temps de change et de biberon, jouez avec lui et parlez-lui.

Pour ce qui concerne les siestes, elle se font dans une pièce dont l’obscurité n’est pas totale.

  • Avoir des horaires réguliers

Des études ont montré que la régularité lors du coucher est déterminante pour l’horloge interne.

Il est important de coucher votre bébé à heure fixe chaque jour. De la même façon, il est également essentiel que les heures de réveil soient régulières.

Ces habitudes permettent de caler doucement vers 6 mois les heures de tétée ainsi que les périodes d’activité.

bébé dort seul
  • Apprendre à s’endormir seul

Bébé doit savoir qu’il peut s’endormir seul et pas systématiquement avec un biberon ou un bercement.

L’endormissement est la première expérimentation de la séparation.

Ce n’est pas une tâche facile !

Pour l’accompagner, mettez en place des rituels, tout en lui témoignant de la confiance.

En tant que parent, soyez vigilant à ne pas transmettre vos propres angoisses.

Vous pouvez lire une histoire, lui chanter une petite chanson douce ou utiliser une musique de relaxation de l’application

Les pleurs de début de nuit sont normaux mais il est important de ne pas toujours prendre l’enfant dans ses bras.

Nous savons que le sommeil est un enjeu important dans l’équilibre de la relation entre l’enfant et le parent.

Si vous vivez des situations difficiles, ne restez pas seul.

Prenez contact avec des professionnels qui pourront vous accompagner.

Vous pouvez également vous rendre sur ce site qui contient de nombreuses informations :

➡️ https://sommeilenfant.reseau-morphee.fr

Les bienfaits du massage pour bébé ?

Quels sont les bienfaits du massage parent-bébé ? Dans cet article, nous allons passer en revue quelques uns des plus importants.

Le massage, vecteur de bien-être

masser le bébé et communiquer

Le massage pour bébé à de nombreux bienfaits. Il s’agit d’une approche très intéressante pour les parents.

En effet, le toucher est l’un des premiers moyens par lesquels les parents établissent un lien avec leur nouveau-né.

Le premier contact que va avoir le bébé lors de sa naissance est la peau de sa maman.

La plupart du temps, lorsqu’il n’y a aucune difficulté néonatale, le bébé est immédiatement posé sur le ventre de sa maman.

Il se produit alors à ce moment-là une chose étonnante !

Le bébé rampe jusqu’au sein de sa mère pour profiter de cette première tétée.

C’est tout simplement magique ….

Le massage pour bébé est une pratique ancienne.

Il remonte à l’Antiquité où il était pratiqué dans diverses cultures à travers le monde.

les bienfaits du massage

On le retrouve en Chine, en Égypte, en inde et chez les Grecs. Les techniques de massage ont évolué au fil du temps, influencé par différentes traditions médicales et philosophiques.

Elle offre une variété d’avantages tant pour le nourrisson que pour les parents.

En quelques points, le massage favorise :

  • La connaissance du corps et du schéma corporel pour le bébé,
  • Le développement de sa tonicité et de sa motricité,
  • Une meilleure qualité de sommeil grâce à l’apaisement et à la détente occasionnée,
  • Une communication non verbale intense,
  • Un lien affectif renforcé pour le parent,
  • Et une meilleure compréhension des signaux corporels du bébé.

Les bienfaits dans le lien parent-enfant

Le massage favorise une connexion profonde entre les parents et leur bébé. Les mouvements doux et les contacts physiques renforcent le lien émotionnel, créant ainsi un environnement sécurisant pour le nourrisson.

Les contacts cutanés répétés lors du massage déclenchent chez l’enfant, tout comme chez le parent, une sécrétion hormonale :

  • L’ocytocine
  • L’endorphine

Ces hormones favorisent le bien-être et l’apaisement. Elles sont responsables « du vivre ensemble » et de l’attachement.

le massage est apaisant

Du côté du bébé, Il ressent cette proposition faite par son parent comme rassurant. Et favorisant les conditions du bien-être physique et psychique.

Il permet l’élaboration d’une sécurité de base, grâce à l’apport protecteur de son parent.

Le massage contribue au développement sensoriel du bébé en stimulant ses sens tactiles. Cette approche l’aide à améliorer la conscience corporelle, favorisant ainsi le développement moteur et cognitif.

Côté parent, des études de 2003 (Field) rapportent que lors d’une séance de massage, les parents ressentent un vrai apaisement dans leur relation à leur enfant mais également en leur relation de couple.

En effet ils font le retour positif de la facilité avec laquelle ils arrivent à calmer et à endormir leur enfant.

Nous savons en effet que l’endormissement peut être source de stress et d’angoisse autant chez l’enfant que chez le parent.

La compétence acquise par le parent lors de séances de massage accompagnés par un professionnel sont alors très intéressantes.

Le massage comme outil de mieux-être

En premier lieu, le massage a un effet bien connu sur la baisse du stress ; il évite ainsi une surcharge de cortisol, hormone libérée en cas de stress.

La diminution de cette hormone semblerait contribuer à renforcer la réponse immunitaire chez l’enfant

👉  Des études sont en cours en ce sens

De plus, le massage peut soulager les maux courants de votre bébé tels que les « douleurs digestives » et les difficultés de sommeil.

Les mouvements doux aident bien souvent à apaiser l’inconfort et favorise un sommeil plus paisible.

Sur le plan organique, des études montrent les bienfaits du massage notamment par les appuis continus sur la peau qui stimule la circulation sanguine.

Sur le plan neurologique il semblerait que cette technique corporelle favorise les connexions neuronales.

 

Passons à la pratique

Maintenant que nous avons vu tous les bienfaits du massage, tant du côté du parent que du côté de l’enfant.

Et bien évidemment dans la relation toute nouvelle que cela permet d’établir entre les parents et le bébé, nous allons pouvoir passer à la pratique.

la pratique du massage

Il faut tout d’abord savoir qu’elle existe de nombreux professionnels qui proposent des accompagnements dans le massage parents bébé.

Renseignez-vous et n’hésitez pas à leur demander leur formation et leur certification.

Vous pouvez le trouver chez des auxiliaires de puériculture, des psychomotriciens, ou encore les éducatrices de jeunes enfants.

Toutefois, vous pouvez aussi vous faire confiance et essayez de le mettre en place à la maison.

Pour cela, je vous donne quelques astuces et conseils pratiques pour le massage de bébé :

  • Choisissez un moment où votre bébé est détendu et alerte, évitant les moments de faim ou de somnolence.
  • Utilisez une huile de massage simple ou une crème, adaptée à la peau délicate du bébé. (Demandez conseils à votre médecin)
  • Assurez-vous que l’environnement soit calme et confortable.
  • Pensez à bien chauffer la pièce pour que bébé soit bien
  • Mettez sa serviette à préchauffer sur un chauffage pour allonger votre bébé dessus
  • Chauffez-vous les mains dans un fond d’eau chaude

👍 Je vous propose également d’aller regarder la vidéo que nous avons faites pour vous.

👉 C’est parfait, vous êtes prêt !

le massage parent-bébé

En conclusion, le massage pour bébé va au-delà d’une simple routine. `

C’est une occasion précieuse de :

  • renforcer le lien émotionnel,
  • favoriser le développement sensoriel
  • promouvoir le bien-être général du nourrisson.

En intégrant le massage dans la routine quotidienne, vous pouvez créer des moments spéciaux qui bénéficieront à la fois à votre bébé et à vous-mêmes !

Qu’est-ce que le bébé perçoit du monde ?

Qu’est-ce que le bébé perçoit du monde ? C’est une question que l’on se pose lorsque l’on devient parent !

Mon bébé va t-il m’entendre ? Va t-il reconnaître ma voix ? Est-ce qu’il va me voir tout de suite ? Mais à quel âge voit-il d’ailleurs ?

Autant de questions tout à fait légitime que vous vous posez très certainement.

Découvrez dans cet article des notions sur le développement de la sensorialité de votre bébé.

Le bébé perçoit le monde avec 7 sens !

Ce que bébé perçoit du monde

Si nous parlons de sensorialité, il faut tout d’abord parler des systèmes sensoriels que l’on possède.

Nous pensons alors spontanément à nos 5 sens : la vue, l’ouïe, le touché, l’odorat et le gout. Ces sens font référence à des sensations qui nous viennent du monde extérieur mais il existe d’autres systèmes sensoriels qui vont nous permettre de ressentir notre propre corps. Ceux-ci nous viennent de l’intérieur.

Et ils aident tout autant le bébé à percevoir le monde qui l’entoure.

 

On parle ainsi :

  • Du système proprioceptif grâce auquel nous arrivons à ressentir les positions de nos membres.
  • Du système kinesthésique et vestibulaire grâce auxquels nous pouvons ressentir les mouvements globaux de notre corps (déplacement, changement de posture, variation de vitesse)

Tout commence avant la naissance ...

Durant la vie intra utérine, qu’est ce le bébé perçoit du monde ?

Sachez que le fœtus développe des compétences multiples et notamment sensorielles qui le préparent à la découverte du monde extérieur.

En effet, le milieu utérin est un environnement riche en stimuli sensoriels qui permet le développement de tous les systèmes afin de les rendre fonctionnelles, voire pour certain déjà mature à la naissance.

le bébé perçoit déjà dans le ventre

Le fœtus développe donc dans un ordre bien précis chaque système :

  • Le système tactile est le premier système à se développer dès la 7ème semaine. Il est tout au long de la grossesse sollicité grâce au contact constant de la paroi utérine avec le fœtus
  • Les systèmes vestibulaire et proprioceptif se développent quasi au même moment que le système tactile. Ils sont sollicités grâce aux mouvements du fœtus qui baigne dans le liquide amniotique.
  • Les systèmes olfactif et gustatif, complémentaires, sont activités par les arômes et saveurs du liquide amniotique, qui varient selon les habitudes alimentaires de la maman. Le fœtus commence à distinguer ses spécificités dès le 3ème mois de grossesse pour la langue et le 6ème mois pour le nez.
  • Le système auditif se développe vers le 5ème mois. Le fœtus commence à percevoir des sons internes au corps de la maman, puis un son intermédiaire qui correspond à la voix de sa maman. Enfin, il perçoit les sons extérieurs atténués par la paroi utérine.

A la naissance, le système n’a pas achevé sa maturation et se fait progressivement pendant la première année.

  • Le système visuel est le dernier système à se développer in utéro. En effet, le milieu n’est pas très stimulant pour le fœtus, car assez sombre.

Néanmoins, le système sera fonctionnel dès le 7ème mois de grossesse. Le fœtus peut apercevoir de la lumière. La maturation se fait surtout après la naissance jusqu’au 6 ans de l’enfant.

La naissance, un choc entre 2 mondes !

La naissance représente pour le tout petit une transition entre 2 mondes. Il passe d’un milieu très contenant, protecteur, enveloppant, à un milieu vaste et étendu dans lequel il doit s’adapter pour pouvoir s’y développer harmonieusement.

Sa perception du monde change radicalement ! La contenance constante de la paroi utérine disparait, l’effet de pesanteur s’installe et le nouveau-né découvre un monde rempli de sons, de lumière et d’images en mouvements.

Il porte un bagage sensoriel fonctionnel qui va alors lui permettre de répondre dès ces premiers instants de vie, aux premières stimulations de ce nouvel environnement.

Un éveil sensoriel est alors à sa portée pour l’accompagner vers un développement psychomoteur harmonieux

L’éveil sensoriel, des sensations pour bien grandir.

Durant les 2 premières années de sa vie, notre tout petit se lance dans la découverte de son environnement. Il s’appuie sur ses compétences sensorielles et multiplie ses expériences au fil des mois : il regarde, entend, touche, goute et sent le monde.

 

Chaque sens conduit l’enfant vers le développement d’une compétence qu’elle soit motrice, intellectuelle, langagière ou sociale. Il est donc essentiel de soutenir un éveil sensoriel ajusté (dans une dynamique et une réflexion du “ni trop”,  “ni pas assez”), pour aider l’enfant à s’épanouir pleinement.

Que faire concrètement ?

Tout comme il l’était dans le ventre de sa maman, le tout petit a besoin de contact tactile et de contenance pour se sentir en sécurité. Solliciter le sens du touché c’est développer une réassurance, nécessaire à l’enfant dans son épanouissement psychique, affectif et émotionnelle. Cela permet de développer un sentiment d’unité corporel

Les temps de portage et de massage notamment favorise le développement de ce sens.

Qu'est ce le bébé ressent ?

Les sens vestibulaire et proprioceptif sont responsables du maintien de la posture et de l’équilibre. Ils permettent une perception de la position du corps et des mouvements dans l’espace.

Ainsi, le développement de ces sens favorise notamment l’évolution motrice du tout petit. Ils accompagnent en effet l’intégration des différentes postures et schéma moteur (tenir assis, debout, ramper, se redresser etc..).

La meilleure façon d’accompagner votre bébé est alors de l’installer en motricité libre et de favoriser le portage ; ces deux approchent favorisent le développement de ces 2 sens.

Parlons aussi des autres sens !

Dès la naissance, le tout petit peut distinguer des gouts (salé/sucré/acide/amer) et des odeurs et identifier celles qui lui sont familières. Ainsi, l’odeur de la maman peut avoir une fonction de réassurance. Sur un versant alimentaire, le fait de multiplier la proposition de saveurs et d’odeurs permet d’affiner et de favoriser la diversification alimentaire.

A la naissance, l’enfant à une acuité visuel proche de 1/20ème ; il ne distingue pas les couleurs et son champ visuel est réduit à 55° (contre 140° à l’âge adulte).

La proposition d’objet contrasté (noir et blanc) placé à environ 20/30 cm de son visage est une approche adaptée pour lui proposer un objet. Toutefois, il distingue et s’intéresse davantage aux visages humains qu’aux objets. Passez donc du temps face à lui à lui raconter des histoires ; il fixe alors vos sourcils ou la limite de votre front avec vos cheveux et boit vos paroles avec grand intérêt.

À 1 an, toutes les couleurs sont visibles et son champ visuel s’élargit et atteint son maximum.

Son acuité visuelle atteint les 10/10ème à 6 ans.

Le bébé a l’oreille fine et il saisit bien plus de choses qu’il n’y paraît. En encourageant l’enfant à découvrir des sons (instruments de musique), en lui parlant, cela favorise son développement langagier. Avec un bain sonore quotidien, le bébé va peu à peu construire les bases de son langage (babillage, gazouillis, mots puis phrases).

Vous comprenez à présent mieux comment votre bébé perçoit le monde depuis qu’il est dans votre ventre. 

Vous avez également toutes les cartes en mains pour l’accompagner au mieux dans sas sensorialité !

Pour trouver de bonnes idées d’activités d’éveils pour votre bébé, nous vous conseillons l’achat de ce livre : “Les activité d’éveil des tout-petits”

Pour allez plus loin, nous vous conseillons la lecture de cet article très intéressant de l’INSERM sur le Toucher 

Tout savoir et comprendre sur le portage de bébé

Le portage physiologique du bébé…

Comment porter son bébé de façon physiologique et quels sont les bienfaits du contact corporel ?

Justine Coudor, psychomotricienne et monitrice de portage vous donne toutes les explications pour vous faciliter la vie !

Le portage de bébé : les enjeux du contact corporel

Bébé In Utero

Le nouveau-né passe 9 mois dans le ventre de sa maman. Il est contenu par la paroi utérine et baigne dans le liquide amniotique.

À la naissance, il se trouve confronté à la loi de la gravité et à un fonctionnement neurologique et physiologique autonome alors qu’il dépendait beaucoup de sa mère jusque-là.

Cette transition peut être brutale pour l’enfant et le portage lui permet, en partie, de l’aider à réguler ses fonctions vitales.

Il va également l’aider à le rassurer et l’accompagner vers cette autonomie psycho-corporelle et émotionnelle.

Aujourd’hui, l’OMS recommande de renforcer les temps de peau à peau.

Les dernières données scientifiques expliquent que le contact corporel direct avec le parent permet à l’enfant de réguler son rythme cardiaque, respiratoire, ainsi que sa température.

👉 Retrouvez toutes les explications sur ce lien

Les besoins sensoriels du bébé

Ainsi, le bébé qui est au contact de son parent ressent :
  • cette chaleur qu’il percevait dans le ventre de sa mère,
  • les bruits blancs (battements cardiaques par ex),
  • les vibrations de sa voix,
  • son odeur.

Tous ces éléments étaient déjà perçus in-utéro et lui ont permis de se développer dans un bain de sensorialité favorisant sa maturation et sa sécurité.

 
Les besoins sensoriels de bébé

Le fait de retrouver ces données après la naissance répond donc à des besoins primaires, au même titre que le besoin de manger ou de boire.

Le bébé a besoin de contact et d’être porté.

Il apprend à prendre conscience de son corps par :

  • le regard de ses parents,
  • les caresses sur sa peau,
  • l’enveloppement de leurs bras.

Alors, petit à petit il apprend à s’individualiser et à se différencier de sa maman.

L’attachement se construit et se transmet aussi par le biais de ce contact corporel : on parle du dialogue tonico-émotionnel.

Les vécus émotionnels ont un impact direct sur la tonicité et par conséquent sur le contact corporel lors du portage de bébé

Les besoins fondamentaux de bébé

Vous l’aurez donc compris, le portage de bébé et plus tard, de l’enfant, répond à des besoins fondamentaux.

Il participe grandement à son bon développement, tant psychomoteur qu’émotionnel et relationnel. Il n’y a donc aucune contre-indication à porter un enfant.

Cela ne le rendra pas dépendant, au contraire !

En répondant à son besoin d’être rassuré, il intégrera plus vite une sécurité interne qui lui permettra de s’autonomiser.

Comment porter de manière à respecter la physiologie de l’enfant ?

L’anatomie du bébé et du jeune enfant n’est pas tout à fait identique à la nôtre.

Les courbures de la colonne vertébrale évoluent avec la création progressive des lordoses

Par ailleurs, le bébé a beau posséder la même musculature que les adultes, il n’a pas le même contrôle tonique que nous.
 

 

L'évolution de la courbe vertébrale

Son tonus est régulé par la maturation neurologique et va évoluer jusqu’à l’âge de 12 ans. Autrement dit, jusqu’à 12 ans, l’enfant dépense une énergie inconsciente dans le maintien d’une position.

Le portage physiologique en écharpe

Afin de respecter cette morphologie et d’éviter la mise en tension des différentes zones corporelles, le portage d’un bébé et d’un enfant doit être réalisé par un soutien permanent de « la base » ou du bassin.

La main sous le bassin, l’adulte permet à l’enfant de se relâcher ou bien de se tonifier en prenant appui dessus : il est acteur de sa motricité !

Idéalement, ce soutien de la base doit engendrer une rétroversion du bassin et relever les genoux plus haut que les fesses.

Cela permet de stabiliser l’articulation de la hanche, encore très mobile chez le tout petit.

Selon les besoins et l’âge de l’enfant, la seconde main du porteur peut être déposée dans sa nuque ou son dos

Un bébé bien porté doit donc être enroulé, en contact direct avec son porteur et soutenu avec les bons appuis.

 
Il permet de prévenir les risques de plagiocéphalie
Les portages qui soulagent ...

De manière globale, le portage de manière physiologique (main sous le bassin, genoux plus hauts que les fesses, enroulement du dos) va permettre de relâcher les organes et favoriser la digestion.

Nous vous présentons également 3 autres portages qui sont intéressants :

Le portage en bébé Boudha
  • Le portage à la façon d’un « petit panda » : le bébé est sur le ventre, sur votre avant-bras. Son bassin est enroulé du côté de votre main, ses membres sont suspendus.
  • Le portage façon « Bouddha » : le bébé est dos à vous, maintenu sous le bassin. Ses jambes sont croisées et maintenues ainsi. Cela peut répondre aux besoins des bébés qui aiment observer l’environnement. Attention cependant à éviter la sur stimulation. Si l’enfant semble se plaquer contre vous ou met ses bras en chandelier par exemple, c’est un signe qu’il est inconfortable face aux différentes stimulations qu’il perçoit.
  • Sur l’épaule : le bébé est enroulé sur votre épaule, toujours maintenu sous le bassin, genoux remontés.